Pour réduire sa suspension de 15 matchs, il y a une attitude que Pablo Longoria aurait du avoir. Mais le président de l’OM ne s’y est pas plié…
Au lendemain de l’annonce de la lourde sanction qui a frappé Pablo Longoria, (15 matchs de suspension), on en sait un peu plus de la défense employée par l’Olympique de Marseille pour donner un sens au « pétage de plombs » du 22 février.
Fatigue (après notamment un aller et retour aux Etats-Unis dans la semaine), contrariétés (notamment face aux critiques sur sa position très neutre dans la bagarre des Droits TV), agacement (après la multitude d’erreurs d’arbitrage relevées depuis le début de saison, en défaveur de l’OM)… On a même parlé de mini « burn-out » ayant poussé le patron de l’OM à perdre complètement la maitrise de ses émotions.
Ces mots que les arbitres attendaient…
Mais, encore une fois, on aura aussi remarqué l’absence totale de commentaires en soutien de Jérémy Stinat, l’arbitre du match entre les Bourguignons et les Marseillais. Seul l’emploi du mot « corruption » a été regretté dans les excuses de Longoria, ce qui n’excuse en rien les lourdes accusations envers l’arbitrage (jugé à plusieurs reprise de « scandaleux » par le président et les membres du staff (Fabrizio Ravanelli a d’ailleurs écopé de 3 matchs de suspension).
À lireFranck Haise et l’OGC Nice font beaucoup de mal au foot françaisPourtant, depuis le match, de nombreuses voix se sont élevées pour expliquer que l’arbitrage de M. Stinat (qui a notamment eu la note de 6/10 dans La Provence) n’avait rien de scandaleux. La direction technique de l’arbitrage a même estimé que Jérémy Stinat avait pris « les bonnes décisions », à la fois sur le penalty non accordé à Quentin Merlin, et le carton jaune (son 2ème), délivré à Dereck Cornelius, entraînant son expulsion. Selon nos informations, l’absence de remise en question de Pablo Longoria sur sa façon de juger l’arbitrage de M. Stinat, a pesé dans la décision de la commission de discipline.