«On ne va pas faire un jeu de dupes. Vous avez tous lu les informations (dans la presse) » a expliqué Habib Beye en conférence de presse, hier. « Ça devait s’arrêter, ça continue et ça continue pour une raison très précise, c’est que les dirigeants sentent que j’ai l’énergie et les capacités de faire gagner cette équipe».
Le ton du match entre Toulouse et Rennes est donné. L’enjeu est clair : en Occitane, l’ancien consultant de Canal+ joue sa peau. Où il donne raison à son président, Arnaud Pouille, où il prend la porte. Une situation peu ordinaire. Du moins pas aussi clairement. Pourtant, Beyerefuse de considérer que tout autre résultat qu’une victoire scellerait son destin.
Habib Beye écarte la pression
Celui qui est arrivé en cours de saison dernière après Jorge Sampaoli, qui avait déjà succédé à Julien Stephan, écarte la pression, en affirmant préparer ce match comme tous les autres. « On doit trouver les solutions aujourd’hui pour que l’équipe soit le mieux possible demain avec tous ces tourments autour de la situation du club et la mienne », explique l’ancien joueur de l’OM.
À lireL’OM à la chasse aux mauvais souvenirUn discours auquel il est le seul à croire. Alors qu’il avait (ainsi que ses adjoint) commencé à faire ses bagages, Habib Beye a été rattrapé par Arnaud Pouille qui a choisi de le garder. Habib Beye se contredit d’ailleurs, puisqu’il affirme lui-même que, s’il est finalement resté en place, c’est pour gagner à Toulouse… Comment envisager une seule seconde que le France-sénégalais restera en placent cas de défaite ?
