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Adrien Rabiot (OM), la fin du totem d’immunité ?

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Les incidents du vestiaires du Roazhon Park et la façon dont l’OM les a gérés, pourraient avoir des conséquences sur le statut d’Adrien Rabiot.

La saison dernière, après la défaite de l’OM contre Auxerre (1-3, 11ème journée), Adrien Rabiot avait poussé son premier gros coup de gueule, estimant « honteuse » la prestation des Marseillais face à une équipe « qui joue le maintien ». En mars, après un revers à Reims (1-3), le milieu de terrain international avait encore sorti sulfateuse, dénonçant ses coéquipiers. « J’ai l’impression de voir des mecs qui n’ont pas envie de se battre, et aller en Ligue des Champions » avait lâché Rabiot. Des propos très forts, l’exemptant au passage de tous reproches. 

La colère de Rabiot n’est pas passée

Cette fois, la colère du vice-champion du monde n’est pas passée. Non seulement Jonathan Rowe, clairement pointé du doigt, après la défaite à Rennes (0-1), à 11 contre 10 pendant une heure, ne s’est pas laissé faire (on parle d’une gifle donnée à Rabiot), mais dans la foulée, le club a décidé de sanctionner les deux joueurs qui en étaient venus aux mains. Une façon d’affirmer l’autorité du club et ses valeurs, mais pas que. En excluant les deux joueurs du groupe professionnel (à court terme), l’OM a voulu faire passer un message : le club ne tolèrera plus ce genre d’incidents, quelque soit le statut des joueurs concernés. L’international espoir anglais a eu tort, mais l’ancien de la Juventus n’est pas exempt de tout reproche. Le message est clair : à l’avenir, tout Adrien Rabiot qu’il est, ne pourra pas se permettre de faire n’importe quoi. 

Le signe d’un temps révolu ?

On peut d’ailleurs s’interroger sur les conséquences de ce qu’il s’est passé dans le vestiaire du Roazhon Park, mais aussi du choix du club de punir les deux joueurs. On se rappelle qu’en 2018, Adrien Rabiot avait fait preuve de caractère (très limite…), en refusant d’être réserviste, avant la Coupe du Monde, pour la bonne et simple raison qu’il estimait mériter être dans la sélection. Depuis qu’il est à l’OM, le joueur de 30 ans, n’a pas hésité à dénigrer son club formateur…  Aujourd’hui, le joueur né à Saint-Maurice, en Ile-de-France, bénéficie d’un statut particulier à Marseille. Contrairement à lui, un certain Chancel Mbemba a été mis sur la touche pour ne pas avoir voulu prolonger, un an avant le terme de son contrat. En juin 2026, celui de Rabiot se termine, mais personne au club ne s’en offusque, lui octroyant même des privilèges, notamment celui d’être vice-capitaine. L’épisode du vestiaire et la crise qu’il a déclenché est peut-être le signe d’un temps révolu…



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