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Avant le déplacement à Auxerre, qui peut être décisif dans la dynamique de l’équipe avant la trêve hivernale, Roberto De Zerbi a changé de discours. Après avoir répété que l’OM avait été, soit condamné par l’arbitrage, soit pour des faits allant contre le cours du jeu, affichant une grande confiance en son équipe, l’entraîneur italien a reconnu que l’OM était dans une phase difficile.
« Dans une saison, il y a des moments où il faut serrer les dents »
« Dans une saison, il y a des moments où il faut serrer les dents » a résumé De Zerbi avant un match qui rappelle de très mauvais souvenirs. Avant la dramatique séance du vestiaire à Rennes au mois d’août (qui a entraîné les départs de Rowe et Rabiot), la défaite à l’Abbé Deschamps la saison dernière était recensé comme le pire moment vécu par l’Italien depuis qu’il est à Marseille.
Depuis, les Olympiens ont appris de leurs erreurs et sont déterminés à aborder les trous d’air de l’équipe avec plus de lucidité. « À Marseille, il faut mettre de la confiance, du sourire, de la force, du travail pour dépasser ces limites », souligne De Zerbi, qui a conscience que son équipe doit donner plus pour se remettre à l’endroit. Notamment pour retrouver ce brin de chance qui peut faire la différence. « Contre Angers, on ne méritait sans doute pas de gagner, mais tu mènes 2-1… Des équipes ont gagné contre nous en faisant des matches bien pires que le nôtre face à Angers ».
Vaz et Aubameyang alignés ensemble ?
Pour retrouver la victoire, qui fuit l’OM depuis 3 matchs. Depuis le 18 octobre et le large succès contre Le Havre, à 11 contre 10 (6-2, 8ème journée), Roberto De Zerbi n’exclut pas la possibilité d’aligner ensemble Vaz et Aubameyang. « Cela peut être une solution d’avoir nos deux attaquants centraux sur le terrain, avec la possibilité d’en avoir un décrochant un peu sur le côté. Vaz et Aubameyang peuvent aussi évoluer ensemble avec Paixao à gauche et Greenwood à droite, j’ai déjà tenté quatre attaquants, en 4-2-4, à Sassuolo ou à Brighton ».
À lireFranck Haise et l’OGC Nice font beaucoup de mal au foot françaisLa proximité du match contre l’Atalanta mercredi (4ème journée de Ligue des Champions) appelle toutefois l’Italien à la prudence. « Il faut chez les concernés l’énergie suffisante pour faire un match, et prendre l’habitude de jouer tous les trois jours. Des personnes ont moins d’énergie avec l’accumulation des matches et des voyages, d’autres non. »
Ligue 1 ou Ligue des Champions ? Le dilemme de Roberto De Zerbi
C’est tout le dilemme du match à Auxerre : préserver ses joueurs pour l’Atalanta ou faire « all-in » sur le match de Ligue 1. Le souci, c’est que, par les temps qui courent, les Marseillais n’ont pas franchement les moyens de jouer les deux compétitions à fond.
Avec les absences de Medina, Weah, Balerdi, Kondogbia, Nadir et Gouiri, le groupe offre beaucoup moins de solutions, mais reste quand même assez talentueux pour s’imposer chez le 17ème.
