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Benjamin Richert (Chambéry) : « Je n’avais pas le talent de Jackson Richardson, mais j’avais au moins son maillot ! »

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L’ailier droit de Chambéry, Benjamin Richert, futur montpelliérain, nous parle de ses premières fois. Il revient notamment sur la façon dont il a appris sa première et unique sélection en décembre dernier… 

Premier club 

« Lingolsheim en Alsace. J’ai commencé à l’âge de 4 ans. Le hand est une histoire de famille, mon père, mes cousins, tout le monde jouait. Je ne pouvais pas y échapper ! »

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Premier entraîneur 

« J’ai eu Isabelle Flippes, la mère de Laura et Alain Heckler. Ils étaient mes entraîneurs au baby hand, l’école de hand. Ils ont été très importants pour moi, ils m’ont fait aimer ce sport. » 

Premier poste 

« J’ai toujours joué à l’aile droite. Je n’étais pas très costaud, pas très physique donc l’entraîneur m’a mis à l’aile car j’étais rapide. J’étais en retard dans ma croissance, pas physique, mais je savais courir. » 

Premier trophée 

« En jeunes, j’ai gagné la Coupe du BasRhin. » 

Première sélection 

« En jeunes, c’était en 2015, j’ai fait les sélections de jeunes. Ma première sélection en A était en janvier dernier (le 8 janvier contre la Tchéquie, Ndlr). Je l’ai apprise alors que j’étais en voiture avec ma compagne. J’allais passer les fêtes de Noël en Alsace. Je me suis arrêté en bord de route pour ne pas créer d’accident, j’étais vraiment ému. » 

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Premier match en professionnels

« En 2015 avec Strasbourg. C’était un match de gala contre le PSG. On avait perdu, mais j’avais marqué un but. » 

Premier sport 

« J’ai pratiqué le tennis. J’ai préféré le handball pour son côté collectif. Le handball était aussi une affaire de famille. » 

Premier maillot porté à l’entraînement 

« Celui de Chambéry de Jackson Richardson. Je n’avais pas son talent, mais j’avais au moins son maillot ! Même en portant son maillot je ne m’approchais pas de son 

niveau (rires). » 

Première blessure 

« L’une des pires blessures pour un sportif, les croisés quand j’ai signé à Chambéry. Le 26 avril 2018, je me blesse avec Créteil à Sélestat. Mes parents étaient dans les tribunes, ils ont entendu mes cris, c’était dur pour eux aussi. Ce n’est pas facile d’arriver dans un nouveau club en étant gravement blessé. Je suis revenu tranquillement. Sur mon premier match, j’avais un peu d’appréhension puis elle a disparu. » 

Première idole 

« J’en avais deux, Luc Abalo, je le regardais à la télé quand j’étais petit. J’aimais beaucoup le voir jouer, il a fait une belle carrière. Je suis aussi un grand fan d’Hans Lindberg l’ailier droit danois. J’ai un jeu qui ressemble au sien. » 

Premier souvenir de handball

« Ce n’était pas devant la télé ou comme spectateur, mais dans mon petit club. On jouait avec les cousins, toute la famille. C’étaient des réunions de famille. Ce sont ces matchs qui m’ont donné le goût de ce sport. C’était amical, mais très compétitif aussi car personne ne voulait perdre. Je me souviens aussi que mon père nous avait acheté des buts de hand, il les avait installés dans le jardin. On y jouait jusqu’à pas d’heure ça rendait folle ma mère. » 

Première interview 

« Lors de mon premier match professionnel contre le PSG, en plus j’avais marqué un but. Je ne suis pas fan de l’exercice, j’aime rester dans mon coin, mais j’accepte car je suis conscient que notre sport a besoin de médiatisation. » 

Premier autographe 

« J’avais demandé un autographe à Rock Feliho. Quand il jouait à Sélestat, il y avait une journée découverte, j’étais un jeune handballeur en Alsace. Quelques années plus tard, quand il évoluait à Nantes, je lui ai montré la photo en lui disant qu’il était beaucoup plus jeune, on a bien rigolé. Le premier autographe que j’ai donné, c’était lors de mon premier match en professionnels en 2015. J’avais marqué mon premier but, je signe mon premier autographe, ça m’a fait tout bizarre de signer à des jeunes qui n’avaient qu’un ou deux ans de moins que moi. » 

« J’avais demandé un autographe à rock feliho. Quelques années plus tard, quand il évoluait à nantes, je lui ai montré la photo en lui disant qu’il était beaucoup plus jeune, on a bien rigolé » 

Premier tatouage 

« Je n’en ai pas. » 

Premier ami dans le handball

« J’en ai deux. Arthur Villen que j’ai connu en Alsace et Valentin Kieffer. Avec Valentin, on s’est suivis depuis la sélection du 

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Bas-Rhin. » 

Premier numéro 

« Le 8. C’est un numéro particulier pour moi. Je suis né le 18/04/1998 et mon père portait ce numéro aussi. »

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