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Biniam Girmay (Intermarché-Wanty) : « Il n’y a pas de barrière, c’est juste une question d’opportunité »

Premier coureur Africain à remporter une étape sur le Tour de France, Biniam Girmay a marqué l’histoire de son sport. Et il n’a pas fait que remporter une étape, il en a pris trois avec le maillot vert en prime. Grâce à sa notoriété, il participe activement au développement du cyclisme en Afrique. 

Aviez-vous déjà rêvé un jour de gagner ou même simplement de porter le maillot vert ?

Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Mais bien sûr, en tant que sprinteur, quand on grandit, c’est le seul maillot qu’on peut avoir, et qu’on peut garder jusqu’à la dernière étape. Donc c’était déjà mon rêve, mais je ne m’attendais pas à pouvoir le gagner en 2024.

Vous avez gagné Gand-Wevelgem en 2022. Gagner plus de classiques est-il un objectif pour vous ?

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Oui, absolument. Je veux toujours me voir parmi les meilleurs coureurs sur les classiques, et je travaille vraiment dur pour ça. C’est donc mon plus grand but et mon plus grand objectif pour 2025.

Est-ce une fierté de représenter l’Afrique et l’Érythrée ?

Quand tu as toujours un exemple dans ton pays ou sur ton continent, ça apporte beaucoup de bonnes influences pour les jeunes, et puis, bien sûr, ça aide aussi beaucoup au développement du pays et du continent. Donc, je me sens toujours fier de représenter mon pays et l’Afrique à travers le cyclisme.

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Il y a les Championnats du Monde en 2025 en Afrique. Comment voyez-vous cette opportunité pour le cyclisme en Afrique ?

C’est bien d’avoir l’un des plus grands événements du cyclisme en Afrique. Cela signifie que tous les champions seront là. Donc pour nous, c’est une grande étape de pouvoir concourir avec les plus grands coureurs en Afrique. Je pense que cela donnera beaucoup d’opportunités aux jeunes talents, car ils s’inspireront des plus grands. Donc oui, pour nous, c’est une grande opportunité d’avoir cette course en Afrique.

« J’ai déjà réalisé mon plus grand rêve : participer au Tour de France »

Il n’y a pas encore beaucoup de cyclistes d’Afrique noire. Y a-t-il encore des barrières à faire tomber ?

Je dirais que ce n’est pas une question de barrière. Il n’y a pas de barrière, c’est juste une question d’opportunité à saisir. Je pense que ces dernières années, nous avons vu beaucoup de bons résultats avec d’autres coureurs de pays africains, c’était une bonne chose pour l’avenir du cyclisme en Afrique.

Avez-vous souffert de racisme dans le cyclisme ?

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Non.

Avez-vous eu l’impression que vos victoires ne plaisaient pas à tout le monde ?

Je m’en fiche, j’aime juste faire du vélo.

Quelles sont vos passions à côté du cyclisme ?

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J’aime découvrir de nouveaux endroits.

Quel est votre plus grand rêve sur un vélo ?

Je pense que c’est déjà fait. J’ai participé au Tour de France.



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