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Le classico au Parc des Princes : un match chargé d’histoires, d’émotions et de spectacles. A la veille de la rencontre du week-end, nous revenons sur 10 moments qui ont marqué les esprits à jamais.
24 septembre 2023, le PSG gifle l’OM
Ce match du 24 septembre 2023 résume toute la difficulté de l’OM face au PSG depuis le rachat par QSI. En pleine crise alors que l’on ne joue que la 6ᵉ journée de Ligue 1, les Marseillais encaissent un coup franc d’Hakimi dès la 8ᵉ minute. À la demi-heure de jeu, ils pensent pouvoir souffler en voyant la sortie de Mbappé, blessé, mais son remplaçant, Ramos, marquera deux fois en deuxième période, après le but de Kolo Muani avant la pause. Un an et demi après, il ne reste que deux rescapés de cette humiliation : Rongier et Balerdi.
Le 13 septembre 2020, dernier succès de l’OM au Parc
Dans un stade limité à 5 000 personnes en raison de la crise du Covid, l’OM s’impose 1-0 au terme d’un match marqué par de très (trop) nombreux accrochages entre les joueurs des deux équipes. Le but de Thauvin (31ᵉ, à la réception d’un coup franc très bien frappé par Dimitri Payet) oblige les Parisiens à courir derrière le score. Mais plusieurs reviennent du Covid (à l’image de Neymar) et ne sont pas à 100 %, ce qui provoque un jeu haché, avec de nombreuses fautes et cartons des deux côtés. À la fin du match, une échauffourée éclate entre les deux équipes. Monsieur Brisard, qui a eu du mal à tenir les joueurs pendant la rencontre, distribue trois cartons rouges dans les arrêts de jeu : deux pour des Marseillais (Álvaro et Benedetto) et un pour les Parisiens (Neymar).
Le plus beau « non-but » de l’histoire
En 1997, il y a eu la plus belle « auto-faute » de l’histoire (voir plus loin), en 2014, il y aura le plus beau « non-but » de l’histoire. Il est signé Lucas. Le 2 mars exactement, le PSG bat l’OM 2-0, mais on retiendra surtout l’incroyable chevauchée du Brésilien. Lucas récupère le ballon largement dans son camp, à 80 mètres du but de Mandanda. Il accélère, dribble un, puis deux, puis trois, puis quatre Marseillais et fonce droit vers le but. Le Brésilien met un petit ballon piqué par-dessus Mandanda, sorti à sa rencontre. Tout le Parc croit assister à l’un des plus beaux buts de l’histoire de la Ligue 1, mais Fanni n’a rien lâché et revient de nulle part pour tacler le ballon juste avant qu’il ne franchisse la ligne. Quelle déception pour le football !
La première de Beckham
Si le classico du 24 février 2013 est à marquer d’une pierre blanche, c’est parce que c’est le premier match de David Beckham avec le maillot du PSG. La légende du football anglais n’a disputé que 14 matchs avec le PSG. Alors qu’il est en fin de carrière (il a 37 ans) et que son passage ressemble surtout à une opération promotionnelle, cela reste un grand souvenir pour le club de la capitale, qui s’impose 2-0.
5 mars 2006, le nul de la honte pour le PSG
C’est un des plus beaux souvenirs pour les Marseillais. Pour protester contre l’interdiction de déplacement de la majorité des supporters marseillais, Pape Diouf décide d’envoyer une équipe composée à 90 % de joueurs de la réserve, évoluant en CFA 2 (5ᵉ division française). Les Minots parviennent à arracher le match nul et rentrent à Marseille en héros. Pour le PSG, c’est le nul de la honte.
Le tacle assassin de Sylvain Armand
7 novembre 2004. De retour au Parc des Princes après être parti fâché avec les Parisiens quelques mois plus tôt pour rejoindre l’OM, Fabrice Fiorèse est victime d’un véritable attentat de Sylvain Armand dès la 19ᵉ minute. Le latéral gauche parisien est logiquement expulsé, mais cela n’empêche pas les Parisiens de s’imposer 2-1 grâce à des buts magnifiques de Pauleta et Cissé.
25 avril 2004, le plus beau but dans un classico au Parc
Si ce but reste le plus beau, c’est aussi parce qu’il est l’œuvre de Pauleta, face à Barthez. Lancé en profondeur sur le côté gauche de l’attaque parisienne, le buteur portugais du PSG voit Barthez sortir à sa rencontre et le forcer à s’excentrer loin du but. L’emblématique buteur parisien se retourne et, presque arrivé sur la ligne de sortie, exécute un lob brossé parfait sur le gardien marseillais, qui va mourir dans le petit filet opposé après avoir aussi lobé Hemdani.
4 mai 1999. Le jour où l’OM perd le titre au Parc
À la lutte avec Bordeaux pour le titre de champion de France, les Marseillais viennent au Parc avec deux points d’avance sur les Girondins, qui jouent à Lens. À la 82ᵉ minute, Porato et ses coéquipiers mènent 1-0 pendant que Bordeaux n’arrive pas à faire mieux que 2-2 à Bollaert. Mais à ce moment-là du match, Marco Simone déclenche une mine de l’entrée de la surface d’une telle puissance que le gardien marseillais ne peut rien faire. 1-1. Dans la foulée, Wiltord marque à Lens et Bordeaux s’adjuge la victoire. Les deux équipes sont alors à égalité à quatre journées de la fin. Mais dans les dernières minutes, Rodriguez inscrit le but du 2-1 qui voit les Marseillais se retrouver à un point des Bordelais. Point qu’ils ne reprendront jamais, laissant le titre à Bordeaux, qui, comble de tout, viendra s’imposer au Parc lors de la dernière journée…
9 novembre 1997. L’auto-faute de Ravanelli
15ᵉ journée de D1, le score est de 1-1 entre les deux équipes, quand Ravanelli, à la lutte avec Rabesandratana, s’écroule dans la surface. L’arbitre désigne le point de penalty alors que les images montrent clairement que l’Italien se fait un auto-croque-en-jambe. Laurent Blanc transforme le penalty et donne la victoire à l’OM. De quoi faire regretter la VAR…
8 janvier 1978, plus large victoire du PSG au Parc
À cette époque, c’est un PSG en crise (Daniel Hechter vient d’être radié à vie) qui reçoit l’OM, en tête du championnat. Mais la rencontre va tourner à l’humiliation. C’est pourtant l’OM qui ouvre le score (par Boubacar, dès la 12ᵉ minute, sur penalty). Derrière, les buts parisiens vont s’enchaîner. F. Brisson, Dahleb, Trésor (c.s.c.) et M’Pelé par deux fois vont couler les Marseillais.
