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Combien gagne Jonathan Clauss ?

Clauss est bien payé à Nice, mais chaque match pourrait prolonger son contrat contre sa volonté. Une clause secrète alimente les tensions.

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Avec un salaire estimé à 200 000 euros bruts par mois, Jonathan Clauss fait partie des joueurs les mieux payés de l’OGC Nice. Mais au-delà des chiffres, sa situation actuelle cristallise tensions sportives, soupçons de simulation et bras de fer contractuel autour d’une clause de prolongation automatique.

Un des plus gros salaires du vestiaire niçois

Depuis son arrivée à Nice à l’été 2024, Jonathan Clauss touche environ 200 000 euros bruts par mois, soit 2,4 millions d’euros par an. En cas de qualification européenne, sa rémunération peut grimper à 220 000 euros mensuels. Ce niveau de salaire le place dans le top 5 des plus hauts revenus du club, derrière notamment Terem Moffi et Gaëtan Laborde.

Il s’agit néanmoins d’un revenu en baisse de près de 40 % par rapport à ce qu’il percevait à l’Olympique de Marseille, où il atteignait 3,96 millions d’euros annuels (soit 330 000 € par mois). Cette diminution s’inscrit dans la politique salariale plus rigoureuse de l’OGC Nice.

Voici l’évolution de sa rémunération depuis son arrivée en Ligue 1 :

Club Saison Salaire annuel (€) Salaire mensuel (€)
RC Lens 2020–2022 600 000 50 000
Olympique de Marseille 2022–2024 3 960 000 330 000
OGC Nice 2024–2027 2 400 000 200 000 à 220 000

À ces montants s’ajoutent des primes de performance, des revenus de sponsoring et des droits d’image, qui peuvent représenter une part significative de ses revenus globaux. Avant de devenir international (14 sélections avec la France), Clauss percevait 1 100 € mensuels en CFA2, puis environ 3 500 € en Ligue 2.

Une clause qui rend chaque match stratégique

Au-delà de son salaire, c’est la structure de son contrat qui suscite les tensions actuelles. En signant à Nice, Clauss a accepté un contrat de deux ans (jusqu’en juin 2026), avec une année supplémentaire automatique s’il atteint environ 18 à 20 titularisations sur la saison.

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À la date du 31 octobre, le joueur totalise 11 apparitions toutes compétitions confondues, dont 6 titularisations en Ligue 1. Le seuil approche. Or, selon L’Équipe, Clauss souhaiterait éviter cette prolongation pour partir libre en 2026, ce qui expliquerait certaines absences.

Franck Haise confirme un désaccord avec la direction : « Ce n’est pas moi qui vais régler les problèmes de contrat. Il va discuter avec la direction. » Le climat de méfiance s’installe durablement.

Des absences suspectes, un retour incertain

Le 27 octobre, après un match abouti contre Rennes (1 but, 1 passe décisive), Clauss sort à la mi-temps pour une hyperextension du genou, jugée bénigne. Il ne joue pas contre Lille trois jours plus tard, ce qui fait naître des soupçons au sein du club.

Son entraîneur Franck Haise multiplie alors les déclarations ambiguës : il évoque une gêne « sans gravité » avant de fixer un ultimatum public : « L’examen est normal… J’attends à l’entraînement demain. » Jonathan Clauss reprend l’entraînement collectif le 30 octobre, mais reste incertain pour le choc contre le PSG, selon les dernières communications du club.

Des accusations graves en interne

Dans les coulisses de l’OGC Nice, plusieurs sources soupçonnent le joueur de retarder volontairement son retour pour ne pas activer la clause. Ces accusations, reprises par plusieurs médias, dont L’Équipe et So Foot, alimentent un climat de méfiance. Le joueur, lui, dément toute manœuvre et affirme qu’il reviendra dès qu’il sera totalement rétabli, physiquement et mentalement.

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L’entraîneur ne cache pas la tension : « Il y a deux choses : l’aspect physique et l’aspect psychologique. J’ai besoin de joueurs à 100 %. »

Un transfert raté à Leverkusen à l’origine des tensions

Selon plusieurs sources, l’origine du malaise remonte à l’été 2024. Clauss était alors proche de rejoindre le Bayer Leverkusen, champion d’Allemagne. Nice refuse l’offre du club allemand, jugée insuffisante. Le joueur est profondément déçu par cet échec, qu’il n’a toujours pas digéré.

Haise avait reconnu en août : « Il voulait partir, c’est compréhensible. » Depuis, les relations entre Clauss, la direction et le staff sont marquées par une frustration persistante.

Des performances en recul

Malgré un début de saison honorable, Clauss peine à retrouver la régularité de ses meilleures années. En 11 matchs cette saison, il a inscrit 1 but et délivré 2 passes décisives. En Ligue 1, il compte 570 minutes de jeu pour une seule passe. En comparaison, il avait disputé 38 matchs, inscrit 3 buts et offert 9 passes lors de sa première saison à Nice.

Le contexte contractuel et les tensions avec le club semblent peser sur son niveau de jeu.

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