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Le Rolex Paris Masters 2025, dernier grand rendez-vous avant les ATP Finals, offrira 946 610 euros à son vainqueur. Une somme qui progresse légèrement (+3 %), mais qui continue de refléter une hiérarchie bien établie dans le tennis mondial.
Un tournoi qui s’ancre dans le haut de gamme
Le tournoi parisien continue d’augmenter ses dotations, à petits pas. En 2025, la cagnotte globale grimpe à 6,13 millions d’euros, soit une hausse de 3 % par rapport à l’an dernier. Une évolution dictée par l’ATP, qui impose aux tournois du circuit une revalorisation progressive. Pour Cédric Pioline, le directeur du tournoi, cette obligation agit comme un aiguillon : elle pousse les organisateurs à élargir les sources de revenus pour garantir la visibilité et le standing de l’événement.
Le prize money du vainqueur représente à lui seul 20,6 % de la dotation du tableau simple (4,6 millions d’euros). Il dépasse celui d’Alexander Zverev en 2024 (919 075 €), mais reste en deçà du sommet atteint par Novak Djokovic en 2019 (995 720 €). La crise sanitaire est passée par là : en 2020, le chèque pour le champion avait fondu à 300 000 euros.
Une grille de primes bien calibrée
Comme tous les Masters 1000, Paris récompense chaque tour franchi. Voici le détail pour l’édition 2025 :
- Vainqueur : 946 610 € + 1000 points ATP
- Finaliste : 516 925 € + 600 points
- Demi-finalistes : 282 650 €
- Quarts : 154 170 €
- Huitièmes : 82 465 €
- Seizièmes : 44 220 €
- Premier tour : 24 500 €
- Qualifications : entre 6 570 € et 12 550 € selon le tour atteint
En double, la répartition suit une logique identique. Les vainqueurs se partageront 290 410 €, les finalistes 157 760 €, et ainsi de suite.
Un nouveau venu : le tennis-fauteuil
Cette édition 2025 marque une ouverture : un tournoi ITF de tennis-fauteuil (Grade 1) fait son entrée au programme. Une dotation modeste (32 000 dollars), mais un pas attendu vers une meilleure intégration du handisport.
- En simple, le vainqueur repartira avec 7 680 dollars.
- En double, la paire gagnante empochera 2 880 dollars.
Encore loin des sommets mondiaux
Dans le paysage des Masters 1000, Paris ne joue pas les premiers rôles en matière de primes. Le tournoi reste dans la moyenne : Shanghai (961 263 €) ou Madrid et Rome (985 030 €) offrent des gains supérieurs. Monte-Carlo, lui, affiche une dotation similaire.
Mais c’est surtout face aux Grands Chelems que l’écart se creuse. À Roland-Garros, le chèque pour les vainqueurs dépasse désormais les 2,5 millions d’euros. À New York, il dépasse les 3 millions. Wimbledon et l’Open d’Australie ne sont pas loin derrière.
À lireTennis : et si le prochain français gagnant d’un Grand Chelem était là ?Et le pompon revient aux ATP Finals de Turin. Là, un joueur invaincu peut repartir avec plus de 4,3 millions d’euros. Soit cinq fois le pactole parisien.
