Lors de la Coupe du Monde U20, qui vient de se dérouler au Chili, la FIFA a fait une expérimentation en terme d’arbitrage avec l’apparition du « carton vert ». Le principe est simple : il donne la possibilité aux entraîneurs des deux équipes d’obliger l’arbitre à aller regarder la vidéo sur une action qu’ils jugent litigieuses. Lors de la demi-finale de ce mondial U20 face à l’Equipe de France, l’entraîneur du Maroc a utilisé un de ses cartons verts pour obtenir un penalty. C’est le principe des fameux « challenge » au tennis (appelé le Hawk-Eye). Par partie, chaque joueur a le droit de demander une vérification vidéo (3 fois par set) de l’impact de la balle au sol, pour savoir si il était en dehors des limites du terrain.
La fin des reproches aux arbitre de « ne pas être allé voir les images »
Si le « carton vert » (2 par entraîneur et par match) peut provoquer des arrêts de jeu intempestifs, il a en revanche l’avantage de mettre un terme à un reproche fort des staff envers le corps arbitrale : ne pas aller vérifier les images. Au Mondial U20, l’entraîneur marocain avait aussi utilisé ce carton vert pour faire annuler un penalty sifflé contre son équipe en faveur des Espagnols.
Dernièrement, on a connu ce type de situation sur la main du joueur de l’Atalanta non sifflée juste avant le but de la victoire des Italiens, ou encore, pas plus tard qu’hier lors de Monaco – Lens, en Ligue 1, avant l’expulsion de Balogun. Dans les deux cas de figure, le principal reproche des staff de l’OM ou de Monaco a été de dire que l’arbitre n’a même pas souhaité consulter les images. Avec le « carton vert », voilà une jérémiade que l’on pourrait s’éviter, voir même une décision qui aurait pu être changée…
