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Comment l’OM s’est créé une crise à lui tout seul

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OM – BREST (DIMANCHE, 20H45)

C’est dans une drôle d’ambiance que l’OM se prépare à recevoir Brest au Vélodrome. Avec le sentiment que les Olympiens se mettent tout seul la pression.

Deuxième à 4 matchs de la fin de la saison : en août dernier, tous les Marseillais avec un brin de lucidité auraient signé pour ce scénario. Entièrement reconstruit, l’OM de Roberto De Zerbi pouvait difficilement rêver mieux. Plusieurs observateurs neutres prévoyaient même une saison compliquée, et soulignaient les difficultés de l’OM à se qualifier pour la Ligue des Champions, face à des adversaires mieux préparés, comme Monaco, Lille ou Lyon. 

Un début de saison canon qui a faussé la donne

A la surprise générale, l’équipe de Roberto De Zerbi a débuté la saison sur un rythme endiablé. Après 7 journées, les Marseillais, portés par un grand Mason Greenwood, ne comptaient que deux petits points de retard sur les Parisiens. Un début de championnat qui a complètement faussé la vision la saison de l’OM. Surtout que la communication des Marseillais n’a pas arrangé les choses. Comme les commentaires de certains médias, évoquant « le pire PSG de l’ère QSI » ou encore un Luis Enrique « pire entraîneur du PSG » ont contribué à resserrer l’écart entre l’OM et le club de la capitale. 

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Le premier à plonger dans le piège a été Roberto De Zerbi, expliquant qu’il n’était « pas venu à Marseille pour jouer la deuxième place », alors qu’il aurait dû insister sur le fait que cette deuxième place était inespérée pour la première saison d’un projet qui doit permettre au club de retrouver les sommets. 

Tous les voyants d’une crise clignotent à l’orange

Aujourd’hui, l’OM en paye les conséquences. Alors qu’un succès contre Brest dimanche peut lui permettre de faire un pas quasiment décisif vers la Ligue des Champions, le club est en train de se mettre tout seul une énorme pression sur les épaules. Au point d’organiser un exil à Rome pour mieux se préparer, avant un match à domicile contre le 9ème de Ligue 1. 

Tous les voyants d’une crise clignotent à l’orange. Au point de voir Franck McCourt assister à un deuxième match de l’OM en 8 jours (il était présent pour OM – Toulouse), lui qui ne vient que très rarement au Vélodrome. Une présence justifiée par l’ambiance crispée qui a gagné les rangs du club en interne. Le quatuor Longoria – Benatia – Ravanelli – De Zerbi se fissure et le propriétaire du club vient jouer les arbitres. On ose imaginer dans ces conditions les conséquences d’un mauvais résultat (nul ou défaite) de l’OM contre les Bretons, huit jours avant le déplacement périlleux à Lille pour le compte de la 32ème journée…



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