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Si le PSG a créé la surprise en s’imposant à Barcelone sans cinq de ses titulaires, soit la moitié de ses joueurs de champ (Marquinhos, Neves, Doué, Dembélé et Kvaraskhélia), il le doit au talent des joueurs, à l’image d’Achraf Hakimi et Nuno Mendes, étincelants, mais aussi à son entraîneur. Les 3 points qui ont tout changé.
Luis Enrique ne parle jamais des absents
Au coup de sifflet final, ces mots tenus par Luis Enrique la veille du match raisonne encore : « Il y a des manières différentes de gérer ça. En fait, tu peux avoir des excuses, ou des résultats. Et nous, on veut des résultats, quels que soient les joueurs qui joueront. On va préparer le match comme d’habitude, pour le gagner ». D’autres entraîneurs, dont certains passés par le PSG il n’y a pas si longtemps, se serait attardés sur les absents, se seraient plaints, auraient même peut-être paniqué. Luis Enrique a fait tout le contraire, apportant de la sérénité dans le vestiaire. Résultats : les joueurs, à l’image d’Achraf Hakimi, très positif avant le match, croyaient dur comme fer à ce succès en Catalogne.
Luis Enrique la joue collectif avant tout
Annoncé titulaire, après avoir manqué deux matchs (à Marseille et contre Auxerre), Joao Neves a finalement renoncé quelques minutes avant le match. « On n’a pas voulu prendre le moindre risque », expliquera l’entraîneur du PSG qui sait l’importance d’un joueur comme Neves dans ce type de match. En décidant de titulariser Warren Zaïre-Emery à sa place, l’entraîneur parisien a finalement rendu service à son équipe. Diminué, le jeune portugais n’aurait pas fait tout ce qu’il sait faire, et surtout, il aurait pu se blesser plus gravement encore. « Le plus important, c’est l’équipe, le collectif », ne cesse de répéter Enrique. En face, Hansi Flick a sans doute eu tort de laisser Lamine Yamal sur le terrain tout le match, convaincu qu’il pouvait faire la différence à tout moment.
Luis Enrique a remanié toute son équipe après l’égalisation
La première décision importante a été de faire monter Nuno Mendes d’un cran, à la place d’Ibrahim Mbaye, en faisant entrer en jeu Lucas Hernandez. Non seulement il a fermé complètement le couloir droit des Catalans, empêchant à Lamine Yamal de s’exprimer, mais il a aussi apporter de la puissance devant, même si le petit Mbaye a fait un très bon match. Même si la sortie de Fabian Ruiz a été provoqué par une douleur de l’Espagnol aux adducteurs, l’entraineur parisien en a profiter pour remanier encore son équipe. C’est Gonçalo Ramos (et non Kang-In Lee, comme l’aurait fait beaucoup de coachs, qui est entré en jeu. Senny Mayulu en a profité pour redescendre d’un cran, avant d’être ensuite remplacé par Kang-In Lee, qui n’avait plus qu’à se fondre dans le nouveau système de jeu. On notera aussi le changement osé de Bradley Barcola par le jeune Quentin Ndjantou, qui a apporté toute sa fougue et sa puissance athlétique dans les dix dernière minutes, sur le côté gauche, laissant un couloir à droite pour Hakimi, passeur décisif sur le but de la victoire. Avec le trio Zubarnyi, Pacho et Hernandez, Luis Enrique a sécurisé sa défense et lâché des latéraux.
