SAINT-ETIENNE – OM (DIMANCHE, 14H45)
Le technicien norvégien nommé pour succéder à Olivier Dall’Oglio, ne sera pas sur le banc des Verts dimanche, mais dans les tribunes. Roberto De Zerbi le sait, c’est suffisant pour sur-motiver les Stéphanois…
Présenté officiellement aujourd’hui, Eirik Horneland a déjà donné le ton. « Nous devons être avant tout disciplinés et beaucoup travailler. Mais ce qui est important, c’est notre style, l’organisation que nous allons mettre en place et notre capacité à performer défensivement », a expliqué le Norvégien. « Nous voulons être une équipe proactive, qui passe très vite à l’offensive tout en restant concentrée en défense. Je pense qu’on peut y arriver grâce au soutien des supporters ».
Un programme plein d’espoir, mais qui sera appliqué à partir du 29 décembre seulement, à l’occasion de son premier entraînement avec ses nouveaux joueurs. D’ici-là, c’est Laurent Huard qui dirigera l’équipe face à l’OM, en 32èmes de finale de la Ligue des Champions. « Un match très important », explique Horneland, qui a répété en conférence de presse qu’il voulait déjà voir ses joueurs et apprendre à les connaitre, avant de penser au mercato.
« Ce sera différent, je ne sais pas si leur nouvel entraîneur sera sur le banc, mais ses joueurs voudront faire bonne impression »
C’est justement ce qui fait un peu peur à Roberto De Zerbi. L’entraîneur de l’OM, qui a surtout vu l’OM « très bien jouer » à Geffroy Guichard, lors de la nette victoire de son équipe (15ème journée, 2-0), s’attend à un match compliqué.
À lireLes choix forts d’Habib Beye (Rennes) pour sauver sa peau« Ce sera différent, je ne sais pas si leur nouvel entraîneur sera sur le banc, mais ses joueurs voudront faire bonne impression », déclarait l’Italien face à la presse. Depuis, il a eu confirmation que le Norvégien sera seulement dans les tribunes, mais se méfie logiquement de la réaction des joueurs, sur-motivés à l’idée de plaire à leur nouvel entraîneur.
Une élimination dans le Forez dimanche (14h45) serait une terrible désillusion pour l’OM, qui court après un succès en Coupe de France depuis 35 ans ! C’était le jour de la fameuse bise de JPP à François Mitterrand. Une époque révolue.