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Début d’un nouveau cycle pour le CIC U Nantes Atlantique

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Capable de remporter plusieurs courses comme de passer à travers pendant plusieurs semaines, les Nantais ont connu une saison 2024 plutôt contrastée (1 seule victoire contre 5 en 2023). Pour faire face à une fin de cycle, six nouvelles recrues ont posé leurs valises en Loire-Atlantique. 

Moins en réussite que lors de la saison 2023, le dernier exercice a laissé un goût amer à l’équipe nantaise. Anthony Ravard, manager de CIC U Nantes Atlantique, revient sur un dernier exercice contrasté.

« On n’a pas démarré de la meilleure des manières avec la chute de Yaël Joalland qui a meurtri notre équipe, que ce soit les coureurs ou les dirigeants. De voir leur coéquipier le long de la route, ça les a un peu bouleversés. A partir de cet événement, la spirale était plutôt négative, j’ai senti une équipe qui n’était pas aussi hargneuse que par le passé. »

« Globalement, on a eu plusieurs coureurs qui ont joué les premiers rôles, je pense à Pierre-Henry Basset notamment. Tout n’a pas été noir, au contraire, il y a des satisfactions comme Clément Braz Afonso qui a été présent toute l’année et qui en plus va basculer en World Tour chez Groupama-FDJ donc c’est une fierté pour nous. »

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« En tant qu’équipe de troisième division, on est là pour former les champions de demain et les faire passer à l’étape supérieure. Mais l’objectif d’une équipe, c’est aussi de remporter des courses donc on l’a fait avec Pierre-Henry Basset (GP de Plouay, Ndlr) et Clément (Braz Afonso, Ndlr). On a aussi pêché sur les classes 2. Au final, il y a de vraies satisfactions avec certains coureurs, mais c’est dommage que ça ne se soit pas appliqué à l’ensemble du groupe ».

Niveau recrutement, la priorité a été de renouveler une bonne partie du groupe. Six nouvelles têtes ont rejoint CIC Nantes Atlantique. Dans le sens inverse, six coureurs ont quant à eux plié bagages.

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Un renouvellement d’équipe intelligent

« On arrivait au bout d’un cycle de trois ans. Une partie de l’équipe pro était issue de l’équipe N1. Au niveau des départs, Léo Danès a fait ses trois ans ici. Il a été important pour la structure, mais on a eu du mal à voir ce qu’il pouvait apporter de plus pour nous et ce que nous on pouvait lui apporter également, c’était dans les deux sens. »

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« Ensuite, nous avons eu des jeunes où on avait plus d’attentes, je pense à Enzo Boulet et Jon Rye-Johnsen, les deux sprinteurs. Enzo (Boulet, Ndlr), on lui a laissé sa chance pendant deux ans pour lui laisser le temps d’arriver à un top niveau, mais il était temps de changer. Pour Jon (Rye-Johnsen, Ndlr), c’est différent. Parfois, on tente aussi des paris comme avec Artus Jaladeau qui avait des références au niveau amateur mais, pour nous, il n’arrivait pas à répondre à tous les critères. »

1 victoire en 2024 pour CIC U Nantes Atlantique

Nantes fera une fois de plus partie des outsiders. Sans être un cador, l’écurie d’Anthony Ravard a les qualités pour prétendre monter sur le podium ou remporter quelques étapes la saison prochaine.

« Nos ambitions restent les mêmes. L’objectif est de gagner des courses. On sait très bien que sur les classes 1 ou les ProSeries, nous ne sommes pas favoris, mais c’est à nous de déjouer les pronostics, on a pu voir la saison dernière que c’était possible. Je ne parle pas d’en gagner 50 (rires), il faut être réaliste, mais au moins une ou deux. »

« Il faut aussi que nos jeunes gagnent en classe 2 pour se révéler et dans l’objectif de les faire passer au-dessus. Nous avons constitué un groupe homogène avec des jeunes, des coureurs plus aguerris et des coureurs qui viennent du monde amateur. Avec des profils de rouleur, de grimpeur et de sprinteur, on est plutôt complet ».

Malgré une refonte du groupe, les ambitions de l’équipe CIC Nantes Atlantique restent intactes pour la saison 2025. Avec des coureurs venus de tous les horizons, elle pourrait bien être une équipe surprise.

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