C’est l’histoire de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine… Pour l’instant, le PSG peut aborder l’avalanche de blessures qui le touche de façon positive.
Mercredi soir, le PSG, malgré l’absence de 5 titulaires indiscutables (soit, la moitié des joueurs de champ) s’est imposé à Barcelone avec la manière. De quoi réjouir les supporters parisiens, en donnant – encore une fois – raison à Luis Enrique, sur sa volonté de ne pas recruter, pour laisser la place aux jeunes.
Blessures = jours de repos
En fait, le PSG a tout à gagner à travers les blessures, plus ou moins longue durée de ses titulaires. Après des vacances écourtées, en raison de la participation à la finale de la Coupe du Monde des Clubs (le 13 juillet), les Parisiens ont dû se remettre immédiatement dans le bain pour disputer la Supercoupe d’Europe. Derrière, les joueurs ont enchainé, ce qui a nui à leur intégrité physique. Mais finalement, c’est presque une bonne chose…
Les 40 jours* d’arrêts d’Ousmane Dembélé, les 30 jours de Désirée Doué* loin des terrains, la quinzaine de jours* sans jouer de Joao Neves, ainsi que les absences de Marquinhos (estimation, 3 semaines) et, à un degré moindre, l’arrêt de Khvicha Kvaraskhélia (au moins une semaine), voir celui de Bradley Barcola (une semaine minimum), sont autant d’évènements à prendre du bon côté. Marquinhos par exemple, s’évite un déplacement en Asie avec le Brésil (qui va jouer le 10 en Corée du Sud et le 14 au Japon) et passera la trêve internationale bien au chaud. *Estimation.
Leader en Ligue 1, à égalité avec les surprenants lyonnais, mais avec 3 points d’avance sur l’OM et Monaco, leader en Ligue des Champions (seulement devancé à la différence de buts par le Bayern Munich et le Real Madrid), le PSG a fait mieux que limiter les dégâts. Quand les choses sérieuses vont commencer, à partir de février 2026, ces moments de repos forcés auront compté.
