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3 ans après avoir été assimilé à un gros flop au PSG, Hugo Ekitiké est revenu au Parc des Princes comme avant-centre de l’équipe de France. Photo : Liondartois – CC BY 3.0
Titulaire avec les Bleus hier soir pour affronter l’Azerbaïdjan, Hugo Ekitiké est la preuve vivante qu’en football, non seulement tout peut arriver, mais tout peut surtout aller très vite. Rappelons-nous, il y a à peine plus de trois ans, tout le monde se moquait du transfert du Rémois au PSG contre 30 millions d’euros (bonus compris). Et encore un peu plus, un an plus tard, quand, au moment de payer l’option d’achat, l’ancien joueur du Stade de Reims passait pour un monumental flop (3 malheureux buts en 25 apparitions en Ligue 1…) et était déjà prêté à Francfort.
40 fois décisif en 60 matchs avec Francfort
Puis le PSG est passé pour un magicien au près de ses suiveurs, en réussissant à vendre Ekitiké 31,5 millions d’euros aux Allemands, qui le revendront 95 millions d’euros à Liverpool un an plus tard. En Allemagne, le néo-international français a pris une nouvelle dimension. En une saison et demi, il a été décisif à 40 reprises en 60 matchs, toutes compétitions confondues (26 buts et 14 passes décisives).
Transformé, le joueur né à Reims a commencé en trombe son séjour chez les Reds, en marquant déjà 5 buts en 10 apparitions, dont 3 en 6 rencontres de Premier League. Un début de saison qui valide les bonnes impressions laissées la saison dernière par le joueur d’1,90m, et qui l’a propulsé sur la pelouse du Parc des Princes pour une première titularisation chez les Bleus.
Au PSG, Christophe Galtier ne réussit pas à lui faire de la place au milieu des stars
Le malheur d’Ekitiké, c’est surtout de tomber sur Christophe Galtier, un des plus mauvais entraîneur de l’ère qatari. Face aux stars (Messi – Neymar – Mbappé), l’ancien entraîneur des Verts n’arrive pas à trouver une place pour l’ancien Rémois. L’échec de Galtier à Paris devient aussi celui d’Ekitiké.
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À lireLa sortie lunaire de Thiago Scuro, le directeur sportif de Monaco à propos de l’arbitrageAujourd’hui international, Ekitiké porte un regard lucide sur son échec dans la capitale. « J’arrive dans la dernière année de Messi et Neymar. Va les faire sortir… tu ne peux pas. » Son problème : l’impossibilité d’enchainer les matchs face à la concurrence. « J’ai essayé de gratter du temps. Deux minutes, quinze minutes, deux matchs sur le banc puis soixante minutes… Il n’y a que la continuité qui te fait devenir un joueur qui peut compter », explique l’ancien Parisien.
