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Bruno Genesio était un modeste adjoint avec Rémi Garde puis avec Hubert Fournier au début des années 2010. Il a fallu que le deuxième soit mis en retrait par JMA pour que Bruno Genesio lance sa carrière de numéro un avec succès. Aujourd’hui il est un candidat à la succession de Didier Deschamps.
Lyon, Rennes, Lille, Bruno Genesio entame une carrière d’entraîneur à grand succès. Mis à part une aventure en Chine pour le moins moyenne, le Français a toutefois apprécié de s’éloigner de l’Hexagone pour exporter sa méthode loin de la Ligue 1. En revanche, le technicien français a désormais reçu toute la gratitude de ses homologues avec des résultats et un management qui fait l’unanimité partout où il est passé. De quoi faire de lui un prétendant à la succession de Didier Deschamps.
À Lille, avec son staff dont un ancien de la maison lyonnaise, Jérémie Brechet, parti de l’OL, l’été dernier, le Français a réussi à rapporter 78 millions d’euros à son club. La qualification des Dogues pour le huitième de finale de la Ligue des Champions est un sacré coup pour les finances nordistes. Cela représenté 78% du budget des rouges et blancs.
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Genesio a transformé la philosophie de Fonseca
Lorsqu’il débarque à Lille, Genesio sort d’une très belle aventure à Rennes. Son départ coïncide avec un club en panne sur le plan institutionnel et avec des joueurs pas au niveau. Avec lui, Rennes a joué contre Arsenal en huitième de finale de la Ligue Europa.
À lireDernières infos, enjeux et pronostics pour la Ligue 1 : Strasbourg accroche Rennes, l’OL gagne à BrestC’est la meilleure performance du club depuis le début du 21ème siècle. Bruno Genesio succède par la suite à Fonseca désormais à Lyon. L’ex Lyonnais doit passer le barrage contre le club de Mourinho, le Fenerbahçe. Lille s’y emploie et réussi à intégrer la phase de ligue de la coupe aux grandes oreilles. S’en suit des victoires de prestige contre les deux clubs de Madrid et une 7ème place qui vaut des millions.
Avec peu de moyens, Genesio a déjà réussi à hisser les dogues vers un huitième de finale historique. L’aventure n’est pas terminé. Dans son schéma de jeu préférentiel entre le 4-3-3 et le 4-2-3-1, l’ancien entraîneur du club breton garde une stabilité et une dynamique à la lyonnaise.
Aujourd’hui Lille est en course pour la deuxième place de la Ligue 1 et une qualification directe pour la phase de Ligue de la Ligue des Champions. ce qui sécuriserait pas moins de 50 millions d’euros d’ores et déjà pour le LOSC.
Les départs de Genesio provoquent une instabilité institutionnelle
Bruno Genesio a été chassé de l’OL par les Bad Gones. L’entraîneur avait qualifié son équipe pour la coupe d’Europe une nouvelle fois. malgré le séisme de la Coupe de France contre Rennes en demi-finale au printemps 2019, Jean-Michel Aulas cède aux supporters les plus ultras. Ce qui provoquera par la suite un grand chambardement sur le banc de l’OL.
À lire120 M€, une approche directe… City prêt à tout pour Joao Neves (PSG) !Sylvinho, Peter Bosz, Rudi Garcia, Laurent Blanc, Fabio Grosso, Pierre Sage puis Paulo Fonseca. En l’espace de 6 ans, Lyon a consommé 7 entraîneurs. Jamais dans l’histoire des 30 dernières années, l’OL n’avait fait pire. Cela, Bruno Genesio n’en est aucunement responsable. Sa direction en revanche, en est clairement coutumière. Car le Français aurait pu travailler avec Juninho sur une refonte du projet Lyonnais en y plaçant l’ADN rouge et bleu au centre. Une occasion manquée.
Bruno Genesio s’exile de Lyon avec le sentiment du devoir accompli. Son passage en Chine sera tout aussi bonifiant pour le Français. Le retour en France, à Rennes permettra de prouver une fois de plus qu’il a la compétence pour diriger les clubs. Son départ à la fin de l’année 2023 provoque également une secousse.
Stephan revient au club avant d’être limogé un an plus tard. Sampaoli prend la porte, quelques semaines après son arrivée. C’est à Habib Beye de redresser le club breton proche de la zone rouge.
Un entraîneur sous côté en Ligue 1 qui rêve des Bleus
Bruno Genesio n’e sera’est pas le plus emblématique des entraîneurs de la L1. Pourtant, son CV parle pour lui. Et ses résultats dans tous les clubs français ont renforcé ce sentiment d’un technicien joueur et qui remplit les objectifs de sa direction. Le Français a toujours connu l’Europe avec ses troupes depuis 2016.
Un choix payant désormais pour Lille qui va vivre une deuxième partie de saison exceptionnelle sur 3 tableaux : la coupe de France, la Ligue des Champions et le championnat. Et pourquoi pas, une nouvelle épopée comme celle qu’avait connu Jocelyn Gourvennec avec les Dogues après le départ de Galtier au PSG.
Alors que la question de la succession de Didier Deschamps a déjà été réglée par beaucoup, qui voient en Zinedine Zidane le profil parfait, Bruno Génésio pourrait instaurer une réelle concurrence. Moins bling bling, certes, mais pas forcément moins efficace.
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