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Formule 1 : Ferrari se veut plus fort que le scandale

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Ferrari ne s’y attendait pas et pourtant, il y a pourtant ses deux monoplaces de Charles Leclerc et de Lewis Hamilton avec un zéro pointé. Si le résultat reste catastrophique, l’art de la remise en question dès le début de saison reste de bonne augure et un tremplin pour la suite.

Un coup de massue qui a piégé toute l’écurie Ferrari. A la fois pour le petit kilo en moins sur la voiture de Charles Leclerc et la défaillance du fond plat sur la voiture de Lewis Hamilton. Après la 5ème et 6ème place, c’était donc la disqualification. Seul bonheur au tableau, les points acquis par Lewis Hamilton lors de la course sprint en Chine.

Au-delà de la stupéfaction pour la Scuderia, c’est une déflagration pour le monde de la F1. Plus qu’une écurie visée, c’est aussi l’autorité de la FIA qui s’immisce dès le début du championnat du monde pour rappeler tout le monde à l’ordre. Ce sera aussi une jurisprudence pour toutes les écuries du paddock.

Ferrari le sait bien et sert d’exemple pour toute la suite de la saison. Si la décision semble sévère, elle reste impartiale car elle copie le règlement et ses directives à la lettre.

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Ferrari n’a pas crié au scandale et assume entièrement les décisions prises à son encontre par la FIA. Mieux encore, l’écurie au cheval cabré qui fêtait son 1100ème Grand Prix depuis la création de la F1 veut tourner la page et s’en servir comme déclic.

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Ferrari loin du tremblement de terre

La Scuderia Ferrari a vu et entendu toutes les critiques qui se sont abattues sur l’écurie depuis dimanche soir. Pour autant, loin de céder à la panique, la Scuderia s’est contenté d’un communiqué qui au final passe aussi bien pour déminer le terrain. En réalité, Ferrari savait que les décisions ne méritent pas appel et qu’il fallait s’en accommoder.

Dans cette perspective, il y avait bien de quoi enterrer les Ferrari sur une possible bataille pour le titre de champion du Monde. C’est peu dire que la saison a démarré sur les chapeaux de roues pour les McLaren et que les Mercedes ont bien pris l’aspiration du dauphin. De plus, il est trop tôt pour tirer des conclusions hâtives.

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Ferrari accumule un retard de 60 points au championnat constructeurs. D’où l’impératif de gagne début avril pour éviter une nouvelle saillies de critiques. Cependant, Ferrari a minimisé l’impact de ce deuxième Grand Prix tout en admettant qu’il ne fallait plus répéter ce type d’erreur. Ce serait fatal. Minimiser pour rebondir, Ferrari a déjà fait le coup depuis quelques saisons.

Un ultimatum de 5 Grand Prix pour la Scuderia

Ce sera le Japon comme havre de paix du 04 au 06 avril prochain. Les Ferrari savent que les 3 GP qui arrivent sont déterminants dans la course au titre. Mieux que personne, Lewis Hamilton et Charles Leclerc devront montrer que la Scuderia est lancé avant de penser à eux. C’est justement la meilleure réponse de l’écurie rouge à toutes les critiques après la lune de miel de l’été. Ferrari, n’a plus de temps à perdre notamment à cause d’un ultimatum.

Celui donné par Frédéric Vasseur qui a demandé du temps jusqu’à la fin du cinquième Grand Prix pour savoir à quel championnat se frotter. Si le Japon, Bahrein et l’Arabie Saoudite sont au menu, il faudra au moins une victoire ou des doublés dans les 5 premières positions pour revenir dans la course pour les deux titres au championnat du monde. Sinon, la pression ne sera que plus grande sur les épaules de Fred Vasseur.

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