Après avoir pris la décision de continuer sur le banc de l’OGC Nice, malgré les rumeurs de démission évoquées mardi soir, Franck Haise a, pour la première fois, évoqué la soirée cauchemardesque vécu par la délégation niçoise de retour de Lorient dimanche. « Certains sont venus cagoulés, avec des boules de pétanque… C’était pour jouer à la pétanque ? » a notamment expliqué le technicien de 54 ans à nos confrères de l’Equipe.
Dissolution de la Populaire Sud ?
Une version qui contredit les éléments du rapport de police, évoquant uniquement une « attitude hostile » de la part des supporters, ainsi que le communiqué des Ultras de la populaire sud, qui nient tout acte de violence à l’encontre des joueurs niçois. « On ne peut pas occulter ce qu’il s’est passé. Quand j’entends qu’il ne s’est pas passé grand-chose… Il y a des joueurs qui se sont fait taper. On n’a pas 5 et 7 jours d’ITT par hasard. Le directeur sportif s’est fait taper, cracher dessus : qu’on ne me dise pas que ça ne s’est pas passé. Il faut assumer ses responsabilités et ça n’a pas été le cas » regrette Franck Haise.
Pour rappel, une enquête de police a été ouverte par le parquet de Nice, pour faire la lumière sur ce triste épisode qui n’aurait jamais dû arriver. Les enquêteurs pourraient notamment utiliser des images de caméras de surveillance, pour déterminer des faits de violences aggravées, participation à un groupement préparant des violences ou dégradations et non-empêchement d’un délit contre l’intégrité corporelle. Si la participation de l’association Ultras Populaire Sud est avérée, celle-ci pourrait être dissoute.
