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Geoffrey Soupe (Viriat) adore Paris-Roubaix : « L’enfer du Nord porte bien son nom ! »

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A 36 ans, Geoffrey Soupe vit sa 15ème saison professionnelle. Une expérience précieuse qui lui permet d’encadrer la jeunesse talentueuse de l’équipe TotalEnergies. Le sprinteur de Viriat nous livre ses 5 courses préférées, en dehors des grands Tours. 

Milan-San Remo 

« C’est une course qui m’a toujours fait rêver par son format atypique. Elle est restée fidèle à ce qu’elle était et à l’essence même de sa naissance. C’est un peu comme une course au Soleil. On est sur la Riviera. On part d’Italie. Un pays de vélo et qui sait célébrer les cyclistes. C’est une course nostalgique et très actuelle en même temps (il compte 4 participations, Ndlr).

« J’aime beaucoup. Elle est longue (294 km, Ndlr). Elle sort de l’ordinaire. Elle a une part d’aléatoire. Tous les ans, on ne peut pas dire qui va gagner. Les leaders peuvent gagner, mais ce sont souvent les outsiders qui gagnent. Il y a de la difficulté, mais pas trop. Il y a des descentes rapides et piégeuses. Les leaders se marquent aussi. C’est une course qui ouvre de belles perspectives pour les outsiders. Elle est axée sprinteurs, mais pas trop. Elle peut convenir à un puncheur, mais pas trop (sic). C’est une course qui fait rêver beaucoup de coureurs. »

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Paris-Roubaix 

« C’est la course française par excellence. C’est la course que j’ai toujours regardée depuis tout gamin. Comme le Tour de France. C’est spectaculaire. On voit l’effort solitaire se dégager de la course. C’est le vrai vélo ! (sic) Les mecs sont dans la difficulté. Tout le monde est seul face aux éléments extérieurs. Ces pavés qui sont défoncés par endroits, le vent,… C’est une course très dure et très longue (250 km, Ndlr). »

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« Pour l’avoir fait à plusieurs reprises (il compte 4 participations, Ndlr), à chaque fois, c’est la course la plus dure de l’année. Elle porte le nom de l’Enfer du Nord et elle le porte bien ! On peut avoir l’impression d’une certaine facilité quand on y va la première fois, mais on ne peut pas comprendre sans y être. Pour en parler avec des amateurs, ils sont surpris de la difficulté et se demandent comment on fait pour y aller. Les mecs y vont car ils en rêvent, mais ils repartent estomaqués en se posant la question de savoir comment on fait pour se lancer dans la Trouée d’Arenberg à pleine vitesse. » 

Tour Des Flandres 

« Je l’ai toujours regardé gamin. C’est une course qui se rapproche de Paris-Roubaix, mais en Belgique (4 participations, Ndlr), avec ses Monts qui sont bien durs, notamment les mythiques, Quaremont, Koppenberg et Paterberg. Je la regardais toujours avec notamment Tom Boonen et Peter Van Petegem. C’était toujours spectaculaire. Lance Armstrong y allait souvent et j’étais curieux de voir comment un grimpeur pouvait réussir face aux spécialistes et Classicmen. » 

Mondiaux 

« C’est une course d’un jour particulière (3 participations, Ndlr). On ne sait jamais ce qui peut arriver, malgré les plans initiaux au début de la course. C’est difficile et exigeant. Il y a toujours des défaillances. Il n’y a rien de planifié. Ça rend la course particulière. L’ambition est incroyable. Personne ne veut la louper. Ça rend toujours la course exaltante du début à la fin. Courir en équipe nationale, c’est spécial. Il y a un devoir supplémentaire. C’est une fierté de porter ce maillot tricolore. On a envie de bien faire. » 

Tour De Lombardie 

« C’est une course qui ne me correspond pas (1 participation, Ndlr). Mais j’aime beaucoup l’Italie et l’ambiance qu’il y a là-bas. C’est la difficulté de la course ; elle est emblématique. Il y a quelque chose de différent. Les routes, les paysages, les tifosi,… C’est assez kiffant. Ils arrivent à faire d’une course un spectacle. »

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