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Dans deux mois, ce seront les 20 ans de la disparition de George Best, l’un des Ballon d’Or les plus sulfureux de l’histoire. Le Nord-Irlandais a été un des plus grands attaquants de l’histoire, il aurait pu être mieux encore. Photo : Ross – CC BY 3.0
Lundi, Ousmane Dembélé est devenu le 6ème Français à recevoir le Ballon d’Or. Aucun autre pays n’a eu autant de joueurs différents récompensés par la plus beau des trophées individuels du football. L’occasion de revenir sur le seul Irlandais à avoir été sacré : George Best.
Plus connu pour ses penchants à l’alcool et son attirance pour les jolies femmes, l’attaquant né à Belfast après la deuxième guerre mondiale a surtout été un des plus grands attaquants de l’histoire. C’est à Manchester United pendant plus de dix ans (181 buts en 474 match, entre 1963 et 1974) que Georges Best a écrit les plus belles pages de son histoire.
Une saison 67/68 exceptionnelle
Celles qui lui permettront de remporter les plus titres. Deux fois champion d’Angleterre (65 et 67), la Coupe d’Europe des Clubs champions (68) et le fameux Ballon d’Or récompensant son exceptionnelle saison 67/68, avec un but en finale contre Benfica, sacrant pour la première fois un club anglais dans la compétition.
À lireOFFICIEL : le gros coup de poker de Roberto De Zerbi dans la composition de l’OMCelui qui a déclaré, « si j’avais été moche, vous n’auriez jamais entendu parler de Pelé » a aussi pâti du fait de ne pas être Anglais. Malgré ses 37 sélections (9 buts), George Best ne jouera jamais la Coupe du Monde. Un grand manque dans sa carrière. Pour y remédier, il réclamera à plusieurs reprises la création d’une équipe d’Irlande unifiée soit créé, en vain.
Une relation sulfureuse avec Miss Monde 1973
Georges Best est aussi connu pour avoir eu une relation sulfureuse avec la miss monde, Marjorie Wallace. A propos de sa relation avec les femmes, il résumera, avec un petit ton prétentieux sa vie ainsi : « Si j’avais eu le choix entre dribbler cinq joueurs puis marquer un but en pleine lucarne de 40 mètres à Anfield, et baiser Miss Monde, j’aurais eu du mal à me décider. Par chance, les deux me sont arrivés. » Tout est dit de la personnalité de George Best, qui a traversé le monde du foot comme un extra-terrestre.
Sans sa dépendance à l’alcool, la carrière de George Best aurait pris une dimension encore plus grande. En 1974, alors âgé de 27 ans, il se fait renvoyer de Manchester United, arrivant notamment en titubant à un entraînement.
« Maradona good, Pelé better, George best. »
Malgré les consignes de son entraîneur, Best restera rongé de l’intérieur par l’alcool, qui le pousse à toutes les frasques. Comme, en 1973 quand, en pleine saison, il décide de prendre sa « retraite », à peine âgé de 26 ans, face aux règles que son entraîneur veut lui imposer. Très vite, le buteur nord-irlandais finit par s’excuser et met fin à cette « retraite » après moins de deux semaines de vacances en Espagne.
Malheureusement, la carrière de ce génie du foot, qui rêvait de jouer à Old Trafford avec Eric Cantona, se terminera dans la confusion. Entre 1982 et 1984, il connaitra 7 clubs différents, dont 2 en Chine et 2 en Australie. Revenu en Angleterre, il met un terme à sa carrière, à l’âge de 37 ans, mais pas à son addiction pour l’alcool.
À lireLes notes d’OM – Newcastle (2-1) : le réveil d’Aubameyang (8), la solidité de Pavard (7)George Best décède le 25 novembre 2005 des suites d’une grave infection pulmonaire. Plus de 300 000 personnes accompagnent on cortège, qui défile sous la pluie dans les rues de Belfast au son de The Long Winding Road, des Beatles. Sur l’une des couronnes déposées sur sa tombe, on peut lire : « Maradona good, Pelé better, George best. »
