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Confortée par le renouvellement de son contrat avec son partenaire historique Telefonica, Movistar la seule équipe espagnole du World Tour va tenter d’accrocher beaucoup plus de victoires qu’en 2024.
Au rayon des bonnes nouvelles, la Movistar a anonncé le renouvellement de son contrat avec Telefonica pour cinq années supplémentaires, le portant à 19 saisons, soit jusqu’en 2029. Une bonne nouvelle alors que l’équipe espagnole n’a gagné que 8 fois la saison écoulée, deux fois moins qu’en 2023. Le but sera de gagner évidemment davantage en 2025.
Sur ces 8 succès, 6 coureurs ont connu la victoire (Barrenetxea, Aranburu, Sanchez, Lazkano, Gaviria, Barta). Ce maigre bilan comptable se solde par une simple victoire en World Tour (une victoire d’étape sur le Giro pour Pelayo Sanchez). Pour autant, très peu de coureurs de l’équipe sont réellement passés à côté, mais aucun n’a vraiment brillé non plus… A son crédit, la Movistar a aussi obtenu pas mal de places d’honneur sur de grandes courses.
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« De jeunes talents très prometteurs »
En 2025, on suivra en particulier quelques coureurs. Sanchez et Romo notamment, deux belles révélations. Enric Mas reste le coureur phare de cette formation. Sur le site todaycycling.com, l’Espagnol de 30 ans ambitionne de briller sur le Tour de France et la Vuelta : « L’objectif est déjà de bien démarrer la saison. Ces dernières années, mes débuts étaient compliqués. Je veux progresser sur ce point. Je viserai le Tour et la Vuelta ».
À lireTour de France Femmes : Squiban exceptionnel, au tour de Ferrand-PrévotLe 3ème de la dernière Vuelta essaiera d’améliorer son rendement sur la Grande Boucle où il a été le plus souvent décevant. Pour y parvenir, il lui faudra à minima connaître une ou deux journées magnifiques pour partir en échappée. Et donc pour forcer son destin. Pour le reste, on imagine mal des coureurs de la Movistar s’imposer dans des grands Monuments.
Sauf grosse surprise, il n’y a pas de coureurs vraiment référencés dans cette équipe pour pouvoir le faire. Néanmoins les atouts ne manquent pas ailleurs. Orluis Aular, le nouveau venu vénézuélien, y croit :
« L’équipe s’est énormément renforcée avec des éléments de grande valeur. Quand on regarde les choses de près, on se rend facilement compte qu’il y a un très bon mix dans cette équipe avec de belles bases composées de jeunes talents très prometteurs. »
À lireBernard Thévenet : « Bientôt une équipe chinoise sur le Tour de France ? »« Avec leur grand potentiel, ils vont pouvoir apporter de la joie dans l’équipe. Il y a aussi des coureurs très expérimentés. Ils pourront, eux, apporter aux plus jeunes cette stabilité si importante et fondatrice. Je suis convaincu qu’on va débuter cette saison 2025 avec une grande équipe ». Les résultats le diront, mais ils devront être impérativement meilleurs, au risque de voir la Movistar glisser encore au classement.
La recrue : Tesfatsion arrive pour se challenger
L’Erythréen Natnael Tesfatsion est le premier Africain à rejoindre l’équipe Movistar. Il a signé pour deux saisons. Depuis 2023, il évoluait dans l’équipe Lidl-Trek. A 25 ans, le natif d’Asmara cherchera surtout à décrocher sa première victoire en World Tour : « C’est un groupe de gars forts, très sympas. J’ai vraiment hâte d’apporter à l’équipe, et de continuer à améliorer mes résultats. J’espère notamment pouvoir décrocher ma première victoire en World Tour la saison prochaine ».
Les plus
- En faisant signer pas mal de jeunes, Movistar prépare l’avenir.
- Le Vénézuélien Aular pourrait encore étonner en 2025 car il sort d’une belle saison où il a su accumuler de belles victoires.
- En provenance de Lidl-Trek, Tesfatsion est un coureur avec déjà certaines références (6 victoires) pouvant apporter son expérience et sa fraîcheur.
Les moins
- En levant les bras moins de dix fois dans la saison, la Movistar a vraiment peu gagné.
- Bien que Mas soit le coureur le plus affirmé de l’équipe, pour espérer remporter un grand Tour, il a encore trop de limites.
- De retour chez Movistar en 2024, Nairo Quintana n’est plus à 35 ans le Quintana vainqueur du Giro (en 2014) et de la Vuelta (2016).
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