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Guerre Barcelone – Fédération espagnole pour Yamal : le symbole du football moderne

C’est la tendance du football moderne : les clubs veulent passer avant les sélections. Une obligation face à un calendrier de plus en plus chargé.

En Espagne, tout le monde ne parle que de ça. Alors que le Barça a imploré le sélectionneur de ne pas convoquer Lamine Yamal pour les deux matchs de qualifications pour la Coupe du Monde, face à la Georgie et la Bulgarie, Luis De la Fuentes s’est basé sur le temps de jeu du prodige de Barcelone (30 minutes dimanche contre la Real Sociedad et 90 minutes contre le PSG), pour considérer qu’il était prêt et a décidé de l’appeler.

Une décision qui a déclenché une grosse colère des Blaugranas, qui rappellent que leur joueur a été blessé en sélection, dans des conditions critiquables (le club reproche au staff de la Roja de ne pas avoir tenu compte de ses recommandations) et reproche au sélectionneur d’exposer l’ailier à une rechute. 

On assiste ni plus ni moins à une véritable guerre entre les clubs et les sélections. Les clubs, qui payent les joueurs, très cher, supportent de moins en moins que ces derniers se fatiguent avec leur sélection, au risque de se blesser et d’être absent plusieurs semaines. C’était notamment un peu le même cas pour Ousmane Dembélé, le PSG reprochant à Didier Deschamps d’avoir trop tiré sur la corde. 

Si le joueur peut jouer avec son club, il peut jouer en sélection

Une tendance de plus en plus fréquente, conséquence de l’évolution du football aujourd’hui, avec l’augmentation des compétitions et les calendriers de plus en plus chargés des internationaux. En France par exemple, le PSG aurait aussi apprécié que Deschamps ne convoque pas Bradley Barcola, après que celui-ci ait manqué le déplacement à Marseille pour une douleur musculaire, avant de faire son retour (une mi-temps) contre Auxerre, puis débuté le match à Barcelone.

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Mais pour les sélectionneurs, la seule question à se poser, et on peut les comprendre, est : si c’est le club qui jouait, les 10 et 14 octobre, le joueur serait-il aligné ? En laissant Lamine Yamal, bien que très fatigué et improductif, sur le terrain tout le match contre Paris, Hansi Flick a forcément influencé De la Fuentes. 

Première de son groupe avec 3 points d’avance sur la Georgie, qu’elle reçoit mardi 11 octobre, la sélection espagnole peut faire un très grand pas vers la Coupe du Monde en l’emportant, avant de recevoir la Bulgarie, quatre jours plus tard. 



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