Après plusieurs rencontre non officielles, c’est en novembre 1872, sur un terrain de cricket que se déroule le premier match international de l’histoire. Un triste 0-0 entre l’Ecosse et l’Angleterre.
Si la trace du premier match de football « non scolaire » (entre Sheffield FC et Hamman FC) nous ramène au 26 décembre 1860 et fait figure d’ancêtre du boxing Day, il faudra attendre 12 ans pour assister à la première rencontre entre deux équipes nationales. Il oppose l’Angleterre à l’Ecosse. Les deux équipes se sont déjà rencontrées à plusieurs reprises, mais de façon « officieuse » (avec notamment chez les Ecossais, des Anglais « d’origine » écossaise. Le 30 novembre 1972 exactement, tout est réglementé, la rencontre est officielle. Elle se joue au stade Hamilton Crescent de Glasgow, devant 4 000 spectateurs. La particularité du stade Hamilton Crescent est qu’il est destiné à accueillir des matchs de Cricket, le sport phare en Grande Bretagne à l’époque. Avec une seule exigence de la part des organisateurs : ne pas abîmer la pelouse, ce qui, au mois de novembre en Ecosse, relève de l’exploit.
1 shilling pour les hommes, gratuit pour les femmes
Pour assister à la rencontre, les hommes ont payé 1 shilling, alors que le spectacle était gratuit pour les femmes. Enfin, le spectacle… Cette première rencontre historique se termine sur un triste 0-0. Les livres d’histoires du football rapportent que les Ecossais évoluaient en 2-2-6, quand les Anglais proposaient un 1-1-8. Ce qui fait 14 joueurs à vocation plutôt offensive sur le terrain, pour aucun but inscrit ! On raconte aussi qu’avant le match, les joueurs ont dû se mettre d’accord sur deux choses essentielles : la taille et le poids du ballon.
Après cette rencontre, qui fait date, on a assisté à la naissance des premières fédération, dans la foulée de la fédération anglaise. Des rencontres annuelles mettent aux prises différentes sélections, à titre « amical ». Ce n’est qu’à partir de 1884 que ,élu première compétition internationale. Il s’agit du British Home Championship, dominé par les Ecossais, qui privilégient un jeu de passes (le « passing ») au « dribbling » (beaucoup plus individuel) pratiqué par la majorité des autres nations.