Le jeune coureur de 23 ans arrivé chez Intermarché-Wanty en 2022 veut gagner en 2025. Au côté du maillot vert 2024, Biniam Girmay, Hugo Page continue à se développer dans cette équipe à l’ambiance familiale.
Une seule victoire pour l’instant avec l’équipe, l’objectif pour cette saison c’est de regagner ?
C’est l’objectif que je me suis fixé. Il faut que je gagne en 2025 ! Ce serait mieux de gagner en World Tour, mais peu importe le niveau, tant que je gagne, ce sera le plus important. Il faut juste mettre au fond, y’a pas de petites victoires.
Comment vous décririez-vous sur un vélo ?
À lire30 secteurs pavés sur 259 km de course, bienvenue dans l’enfer de Paris-RoubaixJ’ai plus un profil de sprinteur/classique. Je sais que j’ai une bonne pointe de vitesse, pas au niveau des meilleurs sprinteurs. Là où je suis le plus fort, c’est sur les courses durs et usantes, donc je suis un coureur de classiques avec une bonne pointe de vitesse.
Des Grands Tours au programme cette année ?
Je refais le Tour de France, comme l’année dernière pour épauler Bini (Biniam Girmay, Ndlr). Même si Mike Teunissen est parti, il y a toujours Laurenz Rex qui est là et on aura un rôle important pour aider Bini.
« Je vais avoir pas mal d’opportunités et ce sera à moi de les saisir »
Quand est-ce que l’équipe vous donne votre chance ?
À lireDans 15 jour le Giro : quelle sortie pour Romain Bardet ?Là j’ai mon programme, avec des bonnes occasions. Après il va falloir concrétiser et pas trop tourner autour même si un top 5 reste un bon résultat. Je vais avoir pas mal d’opportunités et ce sera à moi de les saisir.
Vous êtes passés chez AG2R étant jeune, puis dans l’équipe continentale de la Groupama-FDJ. Pourquoi être partis en Belgique pour signer professionnel ?
La période dans l’équipe continentale de la Groupama-FDJ, n’a pas été la meilleure partie de ma vie. Je n’ai pas très bien vécu le départ pour Besançon, et le projet ne me convenait pas, donc j’ai décidé de venir ici en Belgique. Après c’est aussi parce que je n’avais pas beaucoup de propositions venant d’équipes françaises. Depuis il y a eu pas mal d’équipes qui sont revenues, mais je me sens bien ici, que ça soit dans l’équipe ou en Belgique.
Un retour en France serait possible dans les années à venir ?
À lireTour de France Femmes : Squiban exceptionnel, au tour de Ferrand-PrévotJe suis en contrat jusqu’en 2026 donc la question ne se pose pas. L’équipe a la volonté de grandir et mon projet est d’évoluer avec l’équipe.
On dit souvent que Intermarché-Wanty est une équipe à part. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
Je n’ai pas connu énormément d’équipe donc c’est difficile pour moi de comparer, mais en tout cas ce que je peux dire, c’est qu’il y a une ambiance très familiale. On sait rigoler mais aussi bien travailler quand il le faut.
Le renouvellement des licences UCI à la fin de l’année ajoute-t-il de la pression ?
À lireBernard Thévenet : « Bientôt une équipe chinoise sur le Tour de France ? »Non pas vraiment. On a montré sur les deux dernières années que l’on était capable de marquer pas mal de points. L’équipe monte encore en puissance, Biniam amène beaucoup de points mais les autres aussi. Je ne ressens pas tellement de pression au sein de l’équipe, que ce soit chez les coureurs ou le staff, donc il ne devrait pas y avoir de soucis.
Pouvez-vous nous donner un secret sur Biniam Girmay ?
J’ai des anecdotes mais ça ne peut pas sortir sinon il va me tuer (rires).
