Malgré les bons résultats de l’OM, qui monte en puissance, le cas Igor Paixão inquiète déjà. L’ailier Brésilien recrue la plus chère de l’histoire, tarde à trouver ses marques. Photo : COXA ON – CC BY 3.0
En deux matchs de Ligue 1 (contre le PSG au Vélodrome et à la Meinau face à Strasbourg), l’OM donné plus d’espoirs à ses supporters qu’au cours des dix dernières années. Même s’il est encore beaucoup trop tôt pour affirmer que De Zerbi et ses joueurs joueront le titre (on en est qu’à la 6ème journée), la perspective de voir Marseille poser des problèmes au club de la capitale est une bonne nouvelle pour la santé de la Ligue 1. Recrutement surprenant (avec Aguerd, Pavard, mais aussi O’Riley arrivés dans les dernières heures du mercato), maturité tactiques, effectif complet, réussite même… L’OM 2025/2026 est solide.
Les mêmes commentaires inquiétants que pour Vitinha et Wahi…
Pour l’instant, il y a quand même une petite ombre au tableau. En effet, en deux titularisation (61 minutes contre le PSG, 58 minutes à Strasbourg), la recrue la plus chère de l’histoire de l’OM a plus inquiété qu’autre chose. Jamais franchement dans le coup, l’ailier brésilien a été brouillon, sans véritable prises d’initiative et surtout, sans jamais faire de différence. Les réactions à son sujet ressemblent à celles que l’on pouvait lire au sujet de deux autres des quatre joueurs le plus cher de l’histoire de l’OM : Vitinha et Elyes Wahi (le quatrième, classé top 3, est Dimitri Payet). « Il faut lui laisser le temps », « faisons confiance au club »… On sait malheureusement comment ça s’est terminé pour eux.
Le montant du transfert (35 millions d’euros, bonus compris) ne laisse pas de place au temps. Nous sommes déjà fin septembre et, après 3 apparitions sur les terrains (avant les titularisations, Paixao avait joué 29 minutes contre Lorient, guère plus rassurantes), le temps presse déjà. Mardi, c’est déjà la deuxième journée de la Ligue des Champions. Après la défaite à Madrid, l’OM n’a d’autres choix que de gagner face à l’Ajax, un des plus faibles adversaires qu’ils auront à affronter. Avec ou sans Paixao au coup d’envoi ? Se poser la question, c’est déjà avoir des doutes…
