A peine le tirage au sort des 32èmes de finale de la Coupe de France est effectué, que les tractations commencent en coulisses pour l’organisation des matchs. Lieu, date, horaire… Chaque détail a son importance, la qualité du terrain notamment, peut avoir un rôle important dans le déroulement du match. Le montant de la recette aussi dépend du nombre de spectateurs.
Selon BeIN Sports, l’OM aurait déjà proposé à Bourg-en-Bresse, club de National, la possibilité de jouer le match au Vélodrome. Comme Saint-Etienne, qui lors du tour précédent, avant accueilli le petit club de l’US Ecotay Moingt (Réginal 3) à Geoffroy-Guichard. On se souvient aussi qu’en 2022, Versailles (National) avait inversé le match et s’était déplacé à l’Allianz Riviera pour affronter Nice en demi-finale. Des exemples de ce type, il y en a des dizaines… Meilleur terrain, meilleure recette, beau souvenir pour les amateurs, mais moins de chances de créer l’exploit.
Adieu les petits stades, lieux rêvés pour des guet-apens…
Des choix qui vont à l’encontre de l’esprit de la Coupe de France. Accepter un tel compromis (souvent les clubs professionnels sont très conciliants sur les conditions d’accueil), c’est vendre une partie de l’âme de la Coupe de France. On se souvient notamment de cet exploit des Alsaciens de Schiltingheim (CFA 2, équivalant du National 3) qui, en 2003, devant 2.000 spectateurs, dans le froid et sur un terrain enneigé, éliminaient Troyes (alors en Ligue 1), en marquant 3 buts. Un exemple parmi tant d’autres de ces petits stades, lieux rêvés pour des guet-apens.
Si certains exploits (on se souvient de l’aventure incroyable de Calais, en 2000, avec des exploits réussis à Bollaert), se jouent dans des grands stades, très peu ont lieu après l’inversion des matchs. En 2018, l’OM s’était imposé 9-0 face à Bourg-en-Bresse, au stade stade Marcel Verchère, par un froid glacial. Sur le papier, l’OM n’a donc aucune raison de craindre un tel déplacement.
