jeudi 28 mars 2024

Janelle Salaun : « Je me suis toujours sous-estimée »

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Révélation de la saison dernière en Ligue Féminine, Janelle Salaun (21 ans) apprend à gérer sa nouvelle notoriété. Même si elle n’aime pas trop l’exercice médiatique, l’ailière de Villeneuve-d’Ascq a accepté de nous parler de son évolution et de sa découverte des Bleues. Entretien réalisé pour France Basket et Le Quotidien du Sport.

Quel regard portez-vous sur la première partie de saison ?

Nous sommes dans la continuité de la saison dernière. Sur le plan personnel aussi. Cette saison, j’ai plus de responsabilités sur le plan du jeu, je gagne en expérience. C’est ma troisième saison ici et les choses évoluent dans le bon sens. Je me sens très bien depuis que je suis arrivée. J’ai été accueillie les bras ouverts par tout le club. Je sortais d’une saison compliquée à Charleville, j’avais besoin d’un club qui me fasse confiance.

Est-il facile pour vous de gérer votre changement de statut ?

Au début, ce n’était pas simple. Je suis quelqu’un d’introvertie, je ne maîtrise pas trop les interviews. En fait, je n’aime pas trop parler de moi, mais j’ai conscience que cette partie médiatique fait aussi partie de notre métier, encore plus quand on devient internationale. J’apprends à gérer le fait d’être sous les projecteurs, j’apprends à l’apprécier aussi. Gérer les attentes, la pression, c’est quelque chose sur lequel je travaille.

« J’apprends à gérer le fait d’être sous les projecteurs »

Prenez-vous des cours de communication ?

Non pas du tout. Peut-être un jour ça arrivera, je ne suis pas fermée à ça.

Avec vos performances, l’équipe de France est arrivée naturellement. Comment avez-vous vécu cette première convocation ?

Je me suis toujours sous-estimée, je ne m’emballe jamais. On parlait de moi en équipe de France depuis quelques semaines mais, personnellement, tant que je n’avais pas la convocation officielle je n’y croyais pas, je n’y pensais pas. Je n’aime pas me faire de faux espoirs. J’ai été bien accueillie, cela m’a mis en confiance, mais je garde les pieds sur terre, je ne me projette pas trop loin et je verrai ce que me réserve le futur.

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