En 2015, Julien Bernard signait stagiaire chez Trek. Dix ans plus tard, le Français est toujours dans l’effectif et a participé à la montée en puissance de l’équipe américaine.
Vous fêtez vos dix ans de fidélité à Trek. Qu’est-ce qui vous marque le plus dans cette équipe ?
La progression de l’équipe, le professionnalisme est poussé à son maximum. Toutes les composantes sont prises en considération, les équipes de développement ou féminine sont aussi importantes que l’équipe masculine. Je ne suis pas surpris que l’équipe ait atteint ce niveau.
Lidl-Trek est désormais 4ème équipe mondiale, les trois premières (UAE Team Emirates-XRG, Visma Lease a Bike, Soudal Quick-Step) sont des monstres. Pensez-vous qu’elle va atteindre son plafond de verre ou qu’elle peut aller chercher le Top 3 ?
À lireTour de France Femmes : Squiban exceptionnel, au tour de Ferrand-PrévotOui on peut les concurrencer. Les dirigeants ont construit un effectif capable de jouer sur tous les tableaux. Il faut que l’on ait de meilleurs résultats sur les grands Tours.
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« Je préfère bien faire les choses en tant qu’équipier. Je sais ce que je peux apporter »
Vous vous êtes rappelé au bon souvenir du public français avec une 2ème place aux championnats de France. Avez-vous digéré la déception de ne pas avoir gagné ?
C’était un peu dur sur le coup mais, finalement, j’étais très ému car, étant le seul français de l’équipe, je suis venu tout seul, sans kiné, sans mécano. C’était une belle aventure.
À lireBernard Thévenet : « Bientôt une équipe chinoise sur le Tour de France ? »Est-ce un regret pour vous de n’avoir jamais eu votre chance en France, de n’avoir jamais été le leader d’une équipe ?
Non, j’ai tellement de chance de faire une carrière professionnelle complète. Je suis content de ce que je fais avec Trek. Ils m’ont donné ma chance dans le monde professionnel. J’ai grandi avec eux. Je me suis mis en danger en partant à l’étranger. Je n’ai jamais ressenti le besoin d’aller voir ailleurs. Je préfère bien faire les choses en tant qu’équipier. Je sais ce que je peux apporter. Il y a beaucoup de sérénité dans ce groupe. En 2025, on va essayer de franchir une marche supplémentaire en titillant les meilleurs.
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