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La Premier League avale 3 milliards d’euros en un été

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Le chiffre est monstrueux et il est à l’image du championnat anglais. Dans la démesure la plus totale, les clubs du big 6 ont dépensé sans compter et pour mieux faire face à des saisons éreintantes pour les jambes et la tête. Derrière cette folie financière ou dépensière, c’est bien un coup de billard à 4 bandes que les plus gros se partagent.

Il ne faut pas dire que l’arbre cache la forêt. Ce n’est pas qu’une maxime qui vaut pour une nuit en Premier League. Les grands clubs de sa Majesté ont dépensé pour mieux approvisionner leur équipe première en joueurs de talent et affronter un calendrier démentiel qui les attend tous. En effet, pas moins de 4 compétitions majeures sont à l’épreuve du calendrier. La coupe du monde des clubs laisse place à la coupe du monde. Celle qui existe depuis 1936.

Les qualifications à la Coupe du Monde seront une compétition à part entière pour les sélections. Il faut y ajouter pour la première fois sur cette même session 2025-2026, la Ligue des champions, les championnats nationaux et les coupes nationales. En tout et pour tout, une saison à 70 matchs pour les joueurs qui fouleront la pelouse du stade de New York.

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La Premier League garde le monopole du mercato

Le championnat anglais le plus lucratif du monde se veut encore aux avants postes en matière de dépense. Les Anglais ont une fâcheuse tendance à vouloir se renforcer l’un contre l’autre. C’est la grande force du championnat le plus prestigieux de la planète. Liverpool a vendu pour 220 millions d’euros.

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La balance est négative avec 482 millions d’euros de dépenses dont seulement 70% pour Wirtz et Isak, les deux ont coûté 300 millions d’euros quasiment. C’est dire si l’inflation des transferts n’est plus une exception.

En Angleterre, le système du Fair Play financier n’est pas le plus léger qui soit. Les clubs doivent respecter une norme de 120 millions d’euros de déficit sur 3 ans à ne pas dépasser sous peine de sanction. Manchester City est sous le coup d’une procédure qui n’a pas abouti.

Les Anglais ont joué aussi sur les règles comptables dont ils ont la clé. En outre, le club vendeur peut enregistrer la somme du transfert directement sur son livre de compte. Alors que le club acheteur étale le transfert généralement sur la durée du contrat du joueur. Pour Isak, Liverpool ne paye pas la somme en un seul virement bancaire.

Les clubs anglais vendent rarement leurs recrues stars au bout d’un an

En achetant en masse, les clubs anglais ont sans doute fait la part belle à l’anticipation. Selon plusieurs médias anglais, la Premier League réfléchie à durcir les règles de son financial Fair Play. Sauf que tous les clubs en profitent. Les promus comme Sunderland ont dépensé plus de 100 millions d’euros en transfert pour accrocher le maintien. Que dire en France d’un si grand montant. Le pari pour le moment n’est pas gagnant.

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Ajouter à cela que les grands clubs anglais ne vendent rarement leurs recrues au bout d’une petite année de passage. Généralement, la stratégie se décline sur plusieurs années sur le plan marketing et sportif. Les grands noms du foot anglais sont des machines à cash pour les clubs. C’est pourquoi, il est vital de laisser la magie opérer sur plusieurs années. Wirtz dispose d’un contrat longue durée et il est le fer de lance du milieu des Reds.

Liverpool n’avait pas réalisé un tel marché des transferts depuis la saison 2017. Plutôt économe, les propriétaires de Liverpool ont envoyé un double message à leur championnat et l’Europe. Le premier, celui de vouloir faire le doublé le plus prestigieux : gagner le championnat et la Ligue des Champions. Un exploit que Manchester United avait fait en 2011. Liverpool avait réussi à gagner les deux compétitions sur deux saisons différentes.

Profiter des droits tv juteux

Bien que le choc entre Liverpool et Arsenal était une bouillie de football. La PL reste un aimant qui attire les billets. Pas que dans le Royaume alors que les Anglais sont de plus en plus tiraillés par le Brexit. Le football reste un échappatoire et une dépense quasi mystique en famille. Il faut y voir les stades comme ils débordent de supporters prêts à s’y asseoir pour la messe du ballon rond. Comme si la religion du football était plus importante que la feuille de paie en elle même.

Malgré tout, la Premier League sait mener la négociation qui fixe le train de vie de son championnat. Il faut rappeler que c’est une société commerciale qui fait tout pour assurer le luxe et l’entretenir à son championnat. En négociant des droits toujours plus fou auprès de tous ses partenaires internationaux. C’est une machine à cash qui ne va pas s’arrêter tout de suite. Bien que, les tendances sont à la baisse. Les clubs anglais savent que le déclin des droits Tv va arriver.



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