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Il y a deux ans, deux mois et une semaine, Bradley Barcola disputait ses premières minutes sous le maillot du PSG. Le hasard du calendrier a fait que c’était au Groupama Stadium, sous les huées (pour ne pas dire plus) des supporters lyonnais, très en colère de voir la pépite du centre de formation quitter le club pour rejoindre la capitale. Un transfert de dernière minute (moyennant 45 millions d’euros + 5 de bonus) qui a eu du mal à passer. Il faut dire que le même jour, le joueur né à Lyon fêtait tout juste ses 21 ans, il ne comptait qu’une quarantaine de matchs en Ligue 1 et deux petites apparitions en Ligue Europa. Trop tôt, trop vite, trop risqué… On lui prédisait le banc de touche et un avenir freiné en plein élan pour celui qui restait sur 6 buts inscrits au cours de ses 5 derniers matchs disputés avec l’OL.
62 fois décisif en 118 matchs avec le PSG
Un peu plus de deux ans plus tard, le gamin qui a enfilé le maillot de l’OL à l’âge de 8 ans, en provenance de l’AS Buers Villeurbanne, revient dans sa ville natale la tête haute. Si sa place de titulaire n’est pas garantie quand tout le monde est sur le pont (en concurrence avec Ousmane Dembélé, Khvicha Kvaraskhélia et Désiré Doué), il est l’un des joueurs les plus utilisés par Luis Enrique. En deux ans, il a été 62 fois décisif en 118 matchs (30 buts et 32 passes), toutes compétitions confondues. Sa carte de visite s’est enrichie de 8 titres, dont la prestigieuse Ligue des Champions, 2 titres de champion et 2 Coupes de France.
La barre monte sur l’échelle de ses rêves…
Parallèlement, Bradley Barcola est aussi devenu international, il a participé à l’Euro 2024 et compte aujourd’hui 16 sélections. D’ailleurs, au lendemain du match contre l’OL, il rejoindra Calirefontaine pour préparer France – Ukraine et Azerbaïdjan – France. Son intégration et son évolution se passent tellement bien, que le club de la capitale veut prolonger son contrat qui court jusqu’en 2028. Cet été, Luis Enrique a d’ailleurs bloqué son départ, alors que le Bayern Munich pensait à lui avant de se rabattre sur Luis Diaz.
« Je sais que j’ai progressé », commentait déjà l’ailier du PSG, dans un reportage pour Telefoot, en 2024, mais l’ancien Lyonnais refusait de donner son rêve. « Pour l’instant, j’attend de voir… » répondait-il, prudent. Quelques mois plus tard, la barre a forcément été montée encore plus haut sur l’échelle des rêves.
