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La vengeance de la « Farmer League », avec le grand chelem du PSG contre la Premier League

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Le Paris Saint-Germain mérite sa finale de Ligue des Champions; D’abord par le jeu que l’équipe produit et c’est bien cette récompense qui est à souligner. Bien qu’Arsenal comme Aston Villa ont fait trembler, par à-coups, le PSG. Cette équipe a grandi en mettant en avant l’intérêt général d’un collectif au service de l’objectif club. C’est pourquoi, le club de la capitale a de quoi voir venir. Mais attention, les projets dans le football ont tendance à se renverser.

Paris en fusion après une victoire contre le cours du jeu. Il faut aussi être juste dans l’analyse et dire que les Gunners ont été plus dangereux au retour. Les multiples occasions anglaises se sont heurtées à un mur italien nommé Donnarumma.

S’il y a bien un joueur qui a progressé au fil de la saison, c’est l’Italien. Pourtant décrié, critiqué et même parfois menacé de départ du Paris Sain-Germain. Le grand gaillard a montré à toute l’Europe du Foot que l’on pouvait compter sur lui. Après l’Euro avec l’Italie, peut-il décrocher une première Ligue des Champions avec Paris ?

En tout cas, le club de la capitale a progressé dans tous les domaines. Il est vrai que son tableau 100% anglais n’était pas le plus simple. Lorsque l’on voit en miroir le parcours d’Arsenal. Mais, Paris a cherché à se faire peur. Pourtant, c’est bien la prouesse d’une grande équipe.

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Le PSG réalise le grand chelem anglais

Il a fallu se frotter à un seizième de finale contre Brest avant de de dominer toute l’Angleterre tour après tour. Paris a gagné contre Liverpool au retour 1-0 puis aux penaltys. Ensuite, ce fut Aston Villa avec une victoire 3-1 à l’aller puis une défaite 3-2 au retour. Puis, cette double confrontation contre Arsenal où les Parisiens n’ont pas tout maîtrisé de bout en bout. Ils ont toujours marqué des buts à des moments clés des matchs.

En l’occurrence, ils ont éliminé le champion de Premier League et son dauphin ainsi que le potentiel 5ème du championnat. En tout est pour tout, ce sont deux anciens parisiens qui sont passés par la trappe à élimination : Unaï Emery et Mikel Arteta. Pour le premier, comme le second, c’était une expérience différente. Tant, le match retour a semblé débouché sur une inversion des scénarios.

Il est vrai que Aston Villa et Arsenal ont mis en grande difficulté, dans le jeu, le club francilien. Qui, peut dire merci à son portier italien nommé homme du match à plusieurs reprises pendant cette phase à élimination directe. Ce qui a pour conséquence de préserver un parcours digne d’un grand chelem de tennis.

Paris et les anglais, une histoire dans un seul sens

Le déclic de cette campagne de Ligue des Champions remonte à la confrontation contre Manchester City. Un tournant dans la saison parisienne qui sonne comme une marque de confiance. Tout simplement, un 4-0 qui force l’admiration du club parisien avec des budgets égaux ou légèrement inférieurs. On ne donnera pas de logique comptable à cette analyse, mais il faut toujours y associer à un moment donné la valeur du club et des effectifs.

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Derrière, il y a eu cette victoire face à Liverpool, véritable épouvantail du foot anglais cette saison. Même si le PSG s’est incliné contre le cours du jeu au Parc, la qualification a pris des allures de démonstration au match retour, Paris ne laissant que très peu de chances aux grands favoris de la compétition.

Paris a fait plié la Premier League à lui tout seul parce que le style de jeu s’y prête. C’est vrai que le jeu direct et de transitions des anglais offre des opportunités tactiques aux joueurs du PSG. Alors que désormais, c’est un grand nom du foot italien qui va se frotter au PSG. l’Inter n’a pas du tout la même capacité tactique et d’autres éléments.

Mais, ce grand chelem anglais souligne toute la progression du groupe face aux enjeux. À chaque ligne, un joueur parisien est identifié comme le patron selon les matchs. Donnarumma, Marquinhos, Ruiz ou Neves ou Vitinha en fonction du niveau de forme. Dembélé et/ou Doué pour l’attaque parisienne. Paris a joué et gagné. Il ne sait plus calculer.

« Le travail de Luis Erique force l’admiration »

Samir Nasri n’a pas caché son admiration pour l’entraîneur espagnol. L’ancien Marseillais a mis les points sur les I et a marqué de sa justesse analytique le travail de l’entraîneur espagnol. Luis Enrique peut enfin réaliser le quadruplé que le PSG attend depuis très longtemps sous QSI. Il a déjà remporté le trophée des champions, le championnat. Ne reste que la coupe de France et la Ligue des Champions.

Le tournant de la saison réside contre Manchester City sur le plan du terrain. En revanche, sur le plan de la construction de l’équipe et du club, il faut remonter à l’été 2024. Messi, Mbappé et Neymar s’en vont par le souhait du coach. Un trio dont il se débarrasse pour des joueurs plus jeunes et collectif.

La note de musique s’installe et permet au PSG de tenir longtemps son invincibilité jusqu’à Nice et Strasbourg en pleine campagne de Ligue des Champions. Paris a activé le mode économie pour se concentrer uniquement sur la coupe aux grandes oreilles. Il a pour le moment tout bon. Contre l’Inter, il faudra aussi jouer avec sa tête car l’Italie c’est pas l’Angleterre niveau football.

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