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22 ballons perdus, aucun tir cadré, quasiment aucune accélération… Le bilan de Lamine Yamal lors du classico a été a été inexistant. En dehors de deux ou trois pas Le prodige de 18 ans a traversé le match comme un fantôme. Au point que l’on peut s’étonner de ne pas l’avoir vu sortir avant la fin de la rencontre. Au début du mois d’octobre déjà, il en avait été pratiquement de même contre le PSG en Ligue des Champions. Après quelques éclats en début de match, le dauphin d’Ousmane Dembélé au Ballon d’Or s’est éteint, au point de devenir complètement inoffensif. Pourtant, encore une fois, Hansi Flick la laissé 95 minutes sur le terrain.
Un enchaînement qui interroge
Si on remonte au début du mois de septembre, le constatent est très inquiétant. Revenu blessé à l’aine de sélection, l’ailier du Barça a commencé par rester 13 jours au repos. Après avoir manqué un seul match de Liga, son retour était programmé pour la réception du PSG (choc de la 2ème journée de Ligue des Champions), le 3 octobre. Le week-end précédent, Yamal a donc joué les 32 dernières minutes du match contre la Real Sociedad, pour être directement titulaire contre le PSG.
Resté sur le terrain plus que de raison, le jeune espagnol a logiquement rechuté. De nouveau 10 jours d’arrêt, mais cette fois, un retour direct comme titulaire face à Gérone (9ème journée). Il passera 64 minutes sur le terrain. L’objectif était de lui redonner du rythme avant le classico. Retour donc dans un match de très haut niveau, pour passer encore 95 minutes sur le terrain et une nouvelle prestation insipide.
Un entourage nocif
Tous les observateurs s’accordent à dire que Lamine Yamal n’était pas à 100% de ses capacités physiques lors de ce classico, mais aussi lors du choc face au PSG. Les spécialistes savent aussi l’impact que peut avoir la pression incessante sur lui, pas arrangé par son entourage (notamment son père qui vit sa carrière par procuration), sur son professionnalisme et par conséquence, sa condition physique.
À lireTransferts : Dani Ceballos (Real Madrid) tout proche de l’OM, un dernier détail à réglerS’il est difficile au staff de Barcelone de réguler sa vie en dehors du terrain, celui-ci peut déjà commencer par le faire pour tout ce qui concerne le terrain. Ça doit commencer par des soins intensifs, qui demandent plus qu’une quinzaine de jours de repos, afin de le remettre physiquement d’aplomb. Pour cela, Hansi Flick ne doit pas d’abord voir le résultat, mais d’abord la santé de sa star.
Un exemple à suivre : le PSG
A l’image de ce que Luis Enrique fait au PSG. On l’a vu cette saison, à travers les cas Ousmane Dembélé et Désiré Doué, mais aussi Marquinhos, Fabian Ruiz ou Joao Neves. Même si les supporters y voient parfois un excès de prudence. Les temps de repos sont étirés à leur maximum et les retours à la compétition se font en douceur.
Si Le Barça continue comme ça avec Lamine Yama, cédant aussi à la volonté du joueur qui veut tout jouer (A Gérone, lors de la 9ème journée, alors qu’il faisait son retour, il a demandé Flick de retarder sa sortie), on peut avoir peur pour lui. Et s’inquiéter de son état, en juin prochain, à l’heure de jouer la Coupe du Monde.
