4 matchs, 4 défaites et déjà une élimination en vue pour le PSG en Ligue des Champions féminines. Une véritable humiliation pour l’équipe de la capitale qui tombe de plus en plus bas. On est en droit de s’interroger sur la politique du club en faveur de son équipe féminine. Alors que l’entité est exactement la même que pour les garçons, comme peut-il y avoir une telle différence de traitement ? Pendant que les moyens semblent presque illimités chez les hommes, la section féminine ne parvient pas à lutter avec l’OL pour garder ses meilleures joueuses. Endler, Dani, Chawinga, Katoto… On ne compte plus les joueuses parties de la capitale pour rejoindre le club du Rhône. Quand ce n’est pas pour répondre à l’appel de Londres, comme Grace Geyoro cet été.
Aujourd’hui, le constat est terrible : le PSG est la seule équipe sur les 18 engagées dans la compétition à ne pas avoir le moindre point à son compteur ! Une situation difficilement acceptable, après que la saison dernière, les filles du PSG n’avaient même pas passé le tour de qualification.
L’heure de s’attarder sur le bilan d’Angelo Castellazzi, directeur sportif depuis 2022…
Cette été, le club a attendu le dernier moment pour confirmer le nom du successeur de Fabrice Abriel, débarqué au lendemain de la finale de Coupe de France perdue face au Paris FC, sur le banc. Paulo Cesar, nommé officiellement le 5 septembre, soit la veille du début du championnat, est devenu officiellement le 7ème entraîneur à passer sur le banc au cours des cinq dernières années. Depuis Olivier Echouafni (2018/2021) pas un seul n’est resté plus d’une saison.
L’affaire Hamraoui – Diallo a fait beaucoup plus de mal que l’on croit au club, notamment en interne, certes, mais cela n’explique pas tout. Notamment l’incapacité de QSI à bâtir une équipe solide, capable de ne pas être humiliée sur la scène européenne. Le club de la capitale doit obligatoirement se pencher sur le bilan d’Angelo Castellazzi, ancien adjoint de Leonardo, nommé directeur sportif en 2022.
