A quelques mois des élections municipales, l’avenir du Stade Brestois 29 est au coeur de la campagne. Mardi, le Parti socialiste et les écologistes ont scellé un accord politique qui a fait violemment réagir Gérard Le Saint, copropriétaire du club actuellement 11ème de Ligue 1, avec son frère, Denis. « S’il n’y a pas de nouveau stade, il n’y aura plus de foot à Brest, en tout cas pas avec nous ! » a lâché, au nom de la fratrie, l’un des deux hommes forts du club breton.
Il faut dire que Glen Dissaux, figure de proue des écologistes locaux, a toujours été farouchement opposé au projet de l’Arkea Park, le futur stade du Stade brestois, prévu au Froutven, à Guipavas. Son union avec François Cuillandre, ancien maire de Brest, laisse planer un grand doute sur la mise en place du projet. L’élu écologiste dénonce fermement « l’artificialisation de dix-huit hectares de terres agricoles et naturelles ».
Un sondage donne 57% des Brestois contre l’Arkéa Park
Une position qui est du reste partagé par 57% des Brestois. De quoi en faire un véritable enjeu électorale, et même une promesse de campagne. En octobre dernier, le tribunal administratif de Rennes a d’ailleurs suspendu les travaux, estimant que la « raison impérative d’intérêt public majeur » n’était pas suffisamment prouvée.
Mais en face, les frères Le Saint restent sur leur position, déjà affichée en 2023, au tout début du projet. « Si ce projet ne se fait pas, on se retire » avaient même lâché les patrons du Stade Brestois 29 à l’époque. Pour eux, ce nouveau stade, ultra moderne (LIRE ICI), est obligatoire pour assurer l’avenir du club de foot. Le problème, c’est que le montage financier prévoit une participation publique d’environ 30 millions d’euros. Un investissement que les écologistes contestent.
