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Le renouveau du Real Madrid passe par le départ de Carlo Ancelotti

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Pour espérer sauver sa fin de saison, le Real Madrid doit faire des choix forts. Et ça passe par le départ inéluctable de Carlo Ancelotti.

« Le jour où je partirai d’ici, je ne pourrai que remercier le club. Cela pourrait être demain, dans 10 jours, dans un mois ou dans un an, mais tout ce que je peux faire, c’est remercier le club, que mon contrat se termine ou non, cela m’est égal. » Après l’humiliation subie face à Arsenal en quart de finale de la Ligue des Champions (score cumulé 1-5), Carlo Ancelotti a été lucide. Le technicien italien, vainqueur de trois Ligue des Champions avec le Real, sent que c’est la fin. 

Kylian Mbappé, l’arbre qui cache la forêt

Au lendemain d’une catastrophe annoncée, Kylian Mbappé est l’arbre qui cache la forêt. Certes, le capitaine de l’équipe de France a été fantomatique, tant en huitièmes qu’en quart de finale (6 tirs cadrés, 0 but), mais il est loin d’être le principal responsable. Le constat est là : 9 mois après le début de la saison, Ancelotti n’a pas trouvé la formule pour faire jouer son équipe, orpheline de Toni Kroos, mais aussi de Dani Carvajal (très vite gravement blessé). 

Avec l’entraîneur italien, c’est tout le système du Real Madrid qui s’écroule. On est obligé de s’interroger : comment le meilleur club du monde a pu laisser passer deux mercatos (été, mais surtout hiver), sans remplacer ces deux joueurs indispensables ? Ni se renforcer en défense centrale… Par excès de confiance, les Merengue étaient persuadés que ça pouvait le faire comme ça.

Rien ne va dans ce Real Madrid

A l’image du match d’hier contre Arsenal : à Madrid, on a pensé qu’il suffisait d’appuyer sur le bouton « remontada » en bombant fièrement le torse pour faire revenir la magie à San Bernabeu. Même avec les deux pires latéraux de ces quarts de finale (Alaba à gauche et Vazquez à droite), avec des attaquants qui ont du mal à s’entendre (pour ne pas dire plus), un Rüdiger vieillissant qui n’arrive plus à jouer et être dans la provocation permanente en même temps, un Valverde très loin de son meilleur niveau et un Tchouaméni qui est tout sauf Kroos. 

Distancé en Liga (même si mathématiquement, le titre est encore possible), éliminé en Ligue des Champions au stade des quarts de finale (ce qui n’était plus arrivé depuis 2004 face à l’AS Monaco), ce Real Madrid ne gagnera rien cette année. Pas plus la finale de la Coupe du Roi (attention à la nouvelle claque contre le Barça) que la Coupe du Monde des clubs, s’il ne change pas radicalement.

Carlo Ancelotti doit partir, il le sait

Pour espérer quelque chose, il aurait fallu une nouvelle identité beaucoup plus affirmée, des choix beaucoup plus forts (notamment à travers le recrutement). Accepter qu’une nouvelle histoire commençait, avec des joueurs nouveaux (et différents) et sans doute un nouvel entraîneur. Le Real Madrid a choisi de rester entre deux eaux, sans vraiment trancher.

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Aujourd’hui, la question est de savoir si Carlo Ancelotti peut rester en place jusqu’à la fin de saison ? Au nom des immenses services rendus à la Casa Blanca, la rupture serait cruelle, mais tellement nécessaire. Carlo Ancelotti le sait mieux que quiconque.



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