La dernière fois que le Stades Brestois s’est retrouvé menacé de descendre, c’était fin 2022. Dans la foulée, Eric Roy s’installait sur le banc (le 3 janvier 2023) et le club breton terminait la saison à la 14ème place. La suite, tout le monde la connait : une troisième place au terme de la saison 2023/2024, avec une qualification directe pour la Ligue des Champions.
Alors que l’on pensait le club breton, de retour en Ligue 1 en 2019, à l’abri, après une très belle campagne européenne (et une 9ème place en Ligue 1), la saison 2025/2026 s’est tout de suite montrée compliquée. Malgré le pactole de la C1, les Bretons ont été extrêmement timide sur le marché des transferts. A peine plus de 4 millions d’euros dépensés pour combler l’immense vide laissé par les départs de de Camara, Lees-Melou (qui ont rapporté près de 14 millions à eux deux). Le tout avec le 3ème plus petit budget de Ligue 1, 35 M€, 4 fois moins que celui de Monaco, son adversaire du jour.
Eric Roy en juillet : « On va jouer le maintien. On veut obtenir les points nécessaires pour se maintenir le plus vite possible »
Un été étonnant qui symbolise l’extrême difficulté dans laquelle se trouvait le Stade Brestois avant ses exploits européens. 14ème au soir de la 10ème journée, à égalité de points avec le barragiste (Lorient), les Bretons ont rapidement eu la confirmation : leur saison se jouera en regardant vers le bas. D’ailleurs, Eric Roy annonçait la couleur dès la reprise, en juillet. « On va jouer le maintien. On veut obtenir les points nécessaires pour se maintenir le plus vite possible », expliquait le technicien, après avoir prolongé. « Ce n’est pas parce qu’on a vécu deux saisons exceptionnelles que le club a changé, de dimension, de structures, donc on va rester sur notre base ».
Vainqueur de Metz et Strasbourg, le Stade Brestois s’est donné le droit de recevoir Monaco sans pression. Mais l’équilibre est fragile. 11ème à 5 points du premier relégable, le club breton de nouveau en confiance, peut espérer un énième exploit qui lui offrirait une énorme bouffée d’oxygène avant le derby de la semaine prochaine à Rennes. Alors peut-être, Eric Roy et ses joueurs viseront autre chose que le maintien.
