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Leader surprise de Ligue 1, l’OL fait le plein de confiance

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Après deux journées, c’est une belle surprise de voir les rouges et bleus en tête, cela peut-il durer ? Réponse dimanche pour un Olympico savoureux et qui peut déjà faire des étincelles.

L’OL ne s’attendait pas à être leader de Ligue 1 après deux journées. Pourtant, c’est bien une réalité que les supporters ont savouré, à la faveur d’une meilleure différence de but au classement. Après Lens, c’est Metz qui a subi la loi de l’attaque lyonnaise en toute décontraction et sans pression. Les Gones avancent sereinement avec un effectif soudé comme jamais et sans polariser l’attention sur un grand nom. Paulo Fonseca et l’OL avancent dans une semaine cruciale pour l’avenir du septuple champion de France. Ou du moins avec de nouvelles perspectives en matière d’ambition.

Réussir son début de saison est souvent gage de jokers que l’on s’offre lorsque le coup de moins bien arrive. Avec cet OL, tout est possible, comme l’an dernier et lors des derniers exercices. Mais à voir les joueurs samedi soir contre Metz, les sourires sont larges et la joie immense sans triomphalisme. Un championnat reste un marathon dont il faut négocier chaque virage avec le plus grand soin. Avec ce départ, Lyon s’offre un bol d’air et gagne déjà du terrain sur ses concurrents directs pour une place européenne.

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Le jeu lyonnais se rebiffe avec des joueurs de talent

Les recrues ne sont pas clinquantes. Elles ont été choisies avec la plus grande finesse du recrutement et le staff de Paulo Fonseca. Le résultat est sans appel. Le milieu lyonnais semble en apesanteur et l’ossature de l’équipe rhodanienne comme un parfait équilibre entre les lignes. Si Lyon a souffert à Lens. Il a laissé quelques minutes à Metz l’espoir d’y croire. L’ouverture du score puis les enchaînements d’occasions ont eu raison de l’équipe messine qui n’y pouvait rien. Comme un symbole, ce sont Malick Fofana et Corentin Tolisso qui ont guidé le phare lyonnais vers la victoire. Les deux hommes ont été dans tous les bons coups et accompagnant toutes les offensives de leurs coéquipiers.

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Cet OL n’est pas le meilleur de sa génération. Il a le mérite de poser les fondements d’une saison sans objectif précis. Si, enfin, celui d’être européen à la fin de saison. Ce flou en la matière va peut-être aider les joueurs à mettre l’escalier dans le bon sens. Lyon rêve en coulisse de se hisser sur les 3 premières marches du podium pour s’offrir un nouveau bol d’air sportif et financier. Il peut y parvenir en ayant un jeu « à la lyonnaise » que les pensionnaires du centre de formation souhaitent aussi retrouver. L’OL a les cartes en mains pour briller.

En ayant 6 points sur 6, c’est un début de saison parfait pour Paulo Fonseca qui a des joueurs à sa disposition pour lui donner l’identité de jeu souhaité. Le milieu de terrain rhodanien augmente ses automatismes. Même sans créateur, l’OL n’a pas abandonné l’idée de faire le jeu. Sans joueur individualiste, c’est un collectif qui s’est parfaitement adapté aux nouvelles circonstances.

Parce que cet OL est plus collectif en Ligue 1

Un capitaine collectif, Corentin Tolisso assume depuis le début de la saison son rôle en la matière. Le numéro 8 des Gones joue dans un poste hybride, entre 8 et 10, avec la couverture de Tessman et Morton. L’Américain et l’Anglais laisse volontiers le Français presser et se hisser à la hauteur de Georges Mikautadze pour enclencher le pressing. Le double pivot se propose dans un rôle de récupérateur de ballons et de distributeur plus bas sur le terrain. L’OL a plus d’équilibre et peut mieux défendre. Ce sont bien les 10 joueurs de champ qui défendent comme un seul bloc. Metz et Lens s’y sont cassés les dents.

De même qu’en préparation. Lyon n’a encaissé que deux buts sur ses 5 matchs de préparation. Lyon défend mieux et bien. C’est déjà la base pour tenter de gagner un match de foot. Contre Metz, L’OL a géré son tempo comme un leader en confiance. Justement, ce leader n’en n’est pas un et aucun d’entre eux n’a souhaité tiré les confettis. C’est ça le nouvel OL version Kang-Gerlinger.

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Le plus gros souci de l’OL, c’est le temps. Le temps qu’il reste jusqu’à la clôture du marché des transferts. Malick Fofana va-t-il rester ? George Mikautadze va-t-il partir ? Les rumeurs les plus folles disent que les deux peuvent faire la saison dans le Rhône. Mais pour ça, il faut que l’actionnaire mette de nouveau de l’argent au pot. Et alors, pourquoi pas…



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