Sur la sellette depuis plusieurs semaines, même considéré comme écarté le temps de quelques heures lundi dernier (il l’avait lui-même annoncé à son staff), Habib Beye sera toujours l’entraîneur du Stade Rennais vendredi, pour le déplacement au Paris FC. Après le nul ramené de Toulouse (2-2 après avoir mené 2-0), l’entraîneur sénégalais a convaincu sa direction, avec un succès net et sans bavure face au dauphin du PSG (4-1). Un succès sans contestation, construit avec les idées du coach arrivé en février dernier pour sauver le club.
Habib Beye a toujours cru en Esteban Lepaul
Esteban Lepaul (auteur d’un triplé), symbole de ce succès est sans aucun doute le joueur qui caractérise le plus l’impact de Beye sur la construction de ce groupe l’été dernier. « C’est un joueur qui va nous apporter beaucoup de qualité », soulignait l’entraîneur du SRFC en août dernier, quand certains donnaient peu de valeur au buteur choisi pour remplacer Arnaud Kalimuendo. Avec 8 buts, le voici deuxième meilleur buteur du championnat derrière Joaquim Panichelli.
Mais les symboles de la victoire contre les Alsaciens s’appellent aussi Jerémy Jacquet, Kader Méité, Abdelhamid Aït-Boudlal ou encore Djaoui Cissé. Des « gamins » âgé de 18 à 21, choisi par Beye pour sauver sa place sur le banc, en lieu et place Ludovic Blas ou Seko Fofana, le plus gros salaire du club. Avec des choix forts comme celui de mettre Moussa Al-Tamari dans un faux poste de latéral gauche, au détriment de Quentin Merlin, acheté 13 millions d’euros cet été. Celui aussi de préférer Kader Meïté, 18 ans, à Breel Embolo (acheté 13 millions cet été, lui aussi) comme partenaire à Esteban Lepaul.

C’est un très bon entraîneur. Faut garder les joueurs qui veulent augmenter leur salaire et virer les établis qui valent plus rien