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Les dix pires attaquants de l’histoire de l’OM

Vitinha, Wahi, Benedetto, Mitroglou... Ces attaquants n'ont pas laissé de bons souvenirs à l'OM...

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L’Olympique de Marseille, institution centenaire du football français, est aussi le théâtre d’une histoire faite d’excès, de passions et de désillusions. Parmi les épisodes les plus douloureux du club phocéen : les erreurs de casting en attaque. Certains noms sont devenus synonymes d’échecs cuisants, entre recrues dispendieuses, maladresses criantes et performances invisibles. Voici une rétrospective, chiffres à l’appui, des dix attaquants les plus décevants ayant porté le maillot olympien.

Vitinha : l’échec le plus coûteux de l’histoire marseillaise

Recruté pour 32 millions d’euros en janvier 2022, Vitinha incarne à lui seul la dérive sportive et financière de l’OM sur le marché des transferts. En deux saisons, l’attaquant portugais n’a inscrit que cinq buts en 62 matchs toutes compétitions confondues. Loué pour son implication, il n’a jamais répondu aux attentes d’un point de vue technique et a perdu toute influence dans le jeu. Relégué au rôle de doublure après l’arrivée de Faris Moumbagna, il est transféré à l’Eintracht Francfort début 2025 sans qu’il ne parvienne à relancer sa carrière.

Dario Benedetto : de grande promesse à profonde désillusion

Présenté en 2019 comme le « grantatakan » espéré depuis des années, l’Argentin Dario Benedetto n’a jamais justifié les 14 millions d’euros investis par l’OM. Son rendement a chuté après une première saison correcte. En 71 matchs, il n’a inscrit que 17 buts, avec une efficacité particulièrement faible au Vélodrome. Son retour en Argentine n’a pas inversé la tendance. En 2025, il reste sur une année sans marquer et un contrat résilié à Newell’s Old Boys.

Christian Giménez : un fantôme après un premier éclair

Auteur d’un but dès son premier match au Vélodrome en 2005, l’Argentin Christian Giménez a ensuite disparu des radars. Mal préparé physiquement, il ne retrouve jamais sa place dans l’équipe après la trêve internationale. Cantonné au banc, il quitte le club au bout d’une saison. Bilan : un but en 740 minutes de jeu, l’un des ratios les plus faibles de l’histoire du club.

Kostas Mitroglou : un ratio flatteur, un échec retentissant

Le cas Mitroglou interroge. Avec un but toutes les 121 minutes, il possède le meilleur ratio des buteurs olympiens du XXIe siècle (avec un minimum de 10 buts). Pourtant, le Grec incarne l’inefficacité et l’instabilité. Entre blessures à répétition, maladresses notoires et désamour du public, son passage se solde par 50 matchs, une quinzaine de buts, mais aucun souvenir marquant. Une acquisition à 15 millions d’euros difficilement justifiable.

Steven Fletcher : l’éphémère erreur de casting

Arrivé en prêt en janvier 2016, Steven Fletcher symbolise les recrutements de panique. En 18 matchs, il ne marque que deux fois. Dépassé par le rythme de la Ligue 1, l’ancien attaquant de Sunderland peine à s’adapter. Son passage, sans impact ni prolongement, est vite oublié.

Mamadou Samassa : l’impossible héritier de Cissé

Arrivé pour 600 000 euros du Mans en 2008, Mamadou Samassa devait succéder à Djibril Cissé. Il n’aura marqué que deux buts en 19 apparitions, dont 16 en tant que remplaçant. Sa puissance physique ne compense pas une technique trop limitée pour s’imposer dans un effectif ambitieux. Prêté dès la saison suivante, il quittera l’OM sans jamais convaincre.

Habib Bamogo : les « Bamogades » entrées dans le folklore

Avec 11 buts en 56 matchs, Habib Bamogo a surtout marqué les esprits pour ses ratés emblématiques. Arrivé en 2004 pour faire oublier Didier Drogba, il s’attire rapidement les foudres du public. Prêté à deux reprises, il finit par quitter le club sans jamais s’imposer, ni en Ligue 1, ni dans l’esprit des supporters.

Fernandão : un potentiel mal exploité

Recruté en 2001 pour occuper un rôle offensif majeur, Fernandão peine à trouver sa place dans le système marseillais. Ni assez rapide ni assez rigoureux tactiquement, il ne s’impose jamais vraiment. Son total de neuf buts en 73 matchs reflète son passage inabouti. Il se relance à Toulouse avant de tragiquement décéder en 2014. L’homme reste apprécié, mais le joueur n’a jamais convaincu.

Ibrahima Bakayoko : le nom devenu un mot

Son nom a traversé les années grâce à la « Bakayokade », synonyme d’occasion immanquable ratée. Malgré 34 buts en 136 matchs, l’Ivoirien laisse le souvenir d’un joueur inconstant, alternant éclairs et maladresses. Son passage est jalonné d’actions invraisemblables, dont un coup franc survolant les tribunes et un but raté à bout portant qui restent gravés dans les mémoires.

Elliot Grandin : l’espoir brisé d’un jeune talent

Transféré à 20 ans depuis Caen en janvier 2008, Elliot Grandin représentait l’avenir. En réalité, il ne joue que 22 matchs pour trois buts. Peu utilisé en championnat, transparent en Ligue des Champions, il est prêté à Grenoble sans succès avant de quitter le club. La promesse s’éteint rapidement, et la carrière s’oriente ensuite vers des championnats mineurs.

Des mentions peu glorieuses pour d’autres recrues oubliées

Derrière ce top 10, plusieurs noms auraient également mérité une place : Peguy Luyindula, auteur de 11 buts en 42 matchs ; Andrés Mendoza, qui n’a marqué qu’une seule fois en 20 apparitions ; Cyril Chapuis, discret sur trois saisons ; ou encore Pascal Nouma, Alen Škoro, Matt Moussilou et Fabrice Fiorèse, dont les passages brefs et peu convaincants ont laissé peu de regrets.

Le classement souligne les erreurs récurrentes dans le recrutement offensif de l’Olympique de Marseille, entre paris risqués, surévaluations et contextes inadaptés. Une réalité qui contraste fortement avec la tradition du club, longtemps portée par des figures offensives marquantes.



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