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La saison 2025-2026 de Ligue 1 est marquée par des écarts salariaux inédits. À une extrémité du spectre, Ousmane Dembélé émarge à 1,5 million d’euros bruts mensuels au Paris Saint-Germain. À l’autre, le Havre plafonne à 53 000 euros pour son joueur le mieux rémunéré. L’écart de 1 à 30 entre les deux clubs illustre une polarisation croissante du football français. Voici, club par club, les plus gros salaires recensés à la date du 1er novembre 2025.
Salaires en Ligue 1 : les plus hauts revenus par club
| Club | Joueur le mieux payé | Salaire mensuel brut (€) |
|---|---|
| Paris SG | Ousmane Dembélé – 1 500 000 € |
| Marseille | Adrien Rabiot / P.-E. Højbjerg – 500 000 € |
| Rennes | Seko Fofana – 454 000 € |
| Lyon | Corentin Tolisso – 450 000 € |
| Monaco | D. Zakaria / A. Golovin – 320 000 € |
| Nice | Terem Moffi – 295 000 € |
| Lens | Odsonne Édouard – 333 000 € |
| Lille | Benjamin André – 180 000 € |
| Strasbourg | Sékou Mara – 129 000 € |
| Nantes | Mostafa Mohamed – 148 000 € |
| Reims | Junya Ito – < 100 000 € |
| Brest | Pierre Lees-Melou – 171 000 € |
| Toulouse | Yann Gboho – 65 000 € |
| Saint-Étienne | Yunis Abdelhamid – 80 000 € |
| Auxerre | Elisha Owusu – 80 000 € |
| Angers | Bamba Dieng – 95 000 € |
| Lorient | J.-V. Makengo / N. Cadiou – 100 000 € |
| Paris FC | Maxime Lopez – 100 000 € |
| Metz | Arnaud Bodart – 80 000 € |
| Le Havre | Abdoulaye Touré – 53 000 € |
Un gouffre salarial entre le PSG et le bas de tableau
Le Paris Saint-Germain domine une fois encore le paysage salarial français. Avec une moyenne estimée à 650 000 euros bruts par mois, le club de la capitale concentre à lui seul les 12 premières rémunérations de Ligue 1. Ousmane Dembélé, désormais figure de proue du vestiaire parisien après le départ de Kylian Mbappé, touche 1,5 million d’euros mensuels, soit l’équivalent de 18 millions annuels. À l’opposé, Le Havre affiche une moyenne salariale de 22 000 euros et un plafond fixé à 53 000 euros pour Abdoulaye Touré.
Cette fracture reflète un championnat à plusieurs vitesses, où les écarts économiques s’élargissent saison après saison.
Des modèles économiques divergents : concentration, stabilité ou austérité
Trois groupes se dessinent nettement. Le PSG se détache en hyper-élite, suivi d’un second peloton composé de clubs aux ambitions continentales – Marseille, Rennes, Monaco, Lyon – capables d’aligner des salaires mensuels entre 300 000 et 500 000 euros. Enfin, une majorité de formations affiche des plafonds compris entre 50 000 et 150 000 euros, misant sur des profils en développement ou en reconversion.
À lireAvant Auxerre, De Zerbi reconnait que l’OM est en dangerCertaines équipes, à l’image de Brest ou de Toulouse, parviennent à rester compétitives avec des politiques salariales rigoureuses. D’autres, comme le Paris FC ou Lorient, optent pour un investissement mesuré mais ciblé à leur retour en Ligue 1. Metz, promu en difficulté, maintient une structure salariale basse malgré une situation sportive critique.
Analyse club par club : les plus hauts salaires au 1er novembre 2025
Paris Saint-Germain
Ousmane Dembélé – 1 500 000 €
Dembélé est le joueur le mieux payé de Ligue 1, devançant Marquinhos (1,12 M€) et Lucas Hernández (1,1 M€). Le PSG affiche un salaire moyen de 650 000 euros mensuels.
Olympique de Marseille
Adrien Rabiot / Pierre-Emile Højbjerg – 500 000 €
Recrues majeures de l’été 2024, Rabiot et Højbjerg dominent la grille salariale d’un OM ambitieux. Le salaire moyen est estimé à 220 000 euros.
Stade Rennais
Seko Fofana – 454 000 €
De retour d’Arabie Saoudite, Fofana incarne le tournant économique du club, désormais troisième budget salarial de Ligue 1. Salaire moyen : 150 000 €.
Olympique Lyonnais
Corentin Tolisso – 450 000 €
Après les départs de Lacazette, Lopes et Matic, Tolisso reste le dernier cadre bien rémunéré d’un OL en pleine restructuration. Masse salariale divisée par deux.
AS Monaco
Denis Zakaria / Aleksandr Golovin – 320 000 €
Les deux milieux dominent un effectif au salaire moyen de 137 000 euros, stable depuis trois saisons.
OGC Nice
Terem Moffi – 295 000 €
Suite au départ de Laborde, Moffi devient le joueur le mieux payé. Salaire moyen équivalent à celui de Monaco : 137 000 €.
RC Lens
Odsonne Édouard – 333 000 €
Arrivé pour compenser les départs de Samba et Wahi, il devance Florian Thauvin (200 000 €). Salaire moyen : 85 000 €.
LOSC Lille
Benjamin André – 180 000 €
Lille adopte un modèle de rigueur post-Jonathan David. Salaire moyen : 106 000 €.
RC Strasbourg
Sékou Mara – 129 000 €
Sous l’impulsion de BlueCo, Strasbourg augmente significativement sa masse salariale. Salaire moyen : 105 000 €.
FC Nantes
Mostafa Mohamed – 148 000 €
L’Égyptien domine une grille où très peu dépassent les 80 000 €. Salaire moyen : 30 000 €.
Stade Brestois
Pierre Lees-Melou – 171 000 €
Malgré une qualification en Ligue des champions, Brest reste sobre. Salaire moyen : 60 000 €.
Toulouse FC
Yann Gboho – 65 000 €
Politique prudente avec un effectif homogène. Salaire moyen : 42 000 €.
Stade de Reims
Junya Ito – < 100 000 €
Probablement le plus haut salaire, bien que les chiffres exacts soient flous. Salaire moyen : 32 300 €.
AS Saint-Étienne
Yunis Abdelhamid – 80 000 €
Critiqué pour son rendement, il devance Ibrahim Sissoko (70 000 €). Salaire moyen : 42 000 €.
AJ Auxerre
Elisha Owusu – 80 000 €
Auxerre reste l’un des clubs les plus économes. Salaire moyen : 34 000 €.
Angers SCO
Bamba Dieng – 95 000 €
Arrivé de Lorient, il devance Haris Belkebla (46 000 €). Salaire moyen : 27 000 €.
FC Lorient
Jean-Victor Makengo / Noah Cadiou – 100 000 €
Politique mesurée pour un retour immédiat dans l’élite. Salaire moyen : 44 000 €.
Paris FC
Maxime Lopez – 100 000 €
Le club promu, soutenu par Arnault et Red Bull, investit progressivement. Salaire moyen : 26 000 €.
FC Metz
Arnaud Bodart – 80 000 €
Dans une saison délicate, Metz reste sur une ligne de gestion prudente. Salaire moyen : < 40 000 €.
Le Havre AC
Abdoulaye Touré – 53 000 €
Le club au budget le plus serré de Ligue 1. Salaire moyen : 22 000 €.
