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Avec 8 buts et 7 passes décisives depuis le début de saison, Gaëtan Perrin réalise, à 28 ans, la plus belle saison de sa carrière parmi l’élite. Il faut remonter à la saison 2020/2021, passée en National (13 buts et 9 passes décisives à Orléans) pour trouver la seule fois où il a été plus décisif.
Né et formé à Lyon, c’est la-bàs que Gaëtan Perrin fait ses débuts chez les professionnels lors de la saison 2015-2016. Lors de l’exercice suivant, il est sur le banc pour quelques matchs sans jamais entrer en jeu, il doit alors faire un choix pour la suite de sa carrière. Rester à Lyon, chercher un autre club en Ligue 1 ou partir pour continuer sa formation en Ligue 2. C’est cette dernière option qu’il choisit en partant à Orléans.
Après quelques bonnes saisons du côté d’Orléans, Gaëtan Perrin rejoint l’AJA avec l’espoir de remonter dans l’élite du football français. Chose faite dès la première saison, mais le polyvalent milieu ne réussit pas une bonne saison pour sa première complète en Ligue 1, avec seulement trois buts et une passe décisive.
« J’essaie toujours de trouver la meilleure solution »
Passeur hors-pair, cela fait maintenant deux saisons que l’Ajaïste porte son équipe. En Ligue 2 la saison dernière, il a fini deuxième meilleur passeur avec dix offrandes délivrées pour ses partenaires. Et cette saison il continue sur sa lancée, en plus de ses huit buts, Perrin comptabilise déjà sept passes, tout un art pour lui, explique-t-il pour L’Equipe.
À lireCe joueur de la Juventus qui met déjà le feu au mercato d’hiver« Par la dernière ou l’avant-dernière passe, j’essaie toujours de trouver la meilleure solution pour mettre l’équipe dans les meilleures dispositions pour marquer. Les passes longues qui cassent des lignes ou créent des décalages représentent une particularité importante de mon jeu. »
L’heure de l’affirmation
C’est aussi grâce à son entraîneur, Christophe Pelissier, si Gaëtan Perrin peut aujourd’hui, à 28 ans, enfin montrer tout l’étendu de ses talents en Ligue 1, amenant des offres de transfert cet hiver, et notamment une des Chicago Fire en MLS, pour le joueur en contrat avec Auxerre jusqu’en juin 2026.
« Je lui ai demandé : jusqu’où veux-tu aller ? Soit tu restes un très bon joueur de Ligue 2, soit tu franchis le cap. Mais pour ça, il faut mettre des choses en place dans la »préparation invisible »», explique l’entraîneur de l’AJA. « Il a compris que c’était indispensable pour être performant, mentalement et athlétiquement. Ainsi, quand il gagne ses duels, il crée de la supériorité par sa capacité à percuter et exploite sa grande qualité de pied. »
Lors du dernier passage express de l’AJA en Ligue 1 (saison 2022/2023), le Lyonnais avait participé à 37 des 38 matchs de la saison, mais en avait débuté moins de la moitié. Avec 3 buts et 1 passe décisives, il n’avait pas eu d’influence sur la saison de son équipe, immédiatement retournée d’où elle venait.
Une grande part dans le maintien de l’AJA
Trois ans plus tard, le n°10 bourguignon est devenu le meilleur atout de son équipe, bien décidée à assurer le maintien sans trembler. Déjà décisif à 15 reprises, le joueur capable de jouer sur tout le front de l’attaque, se distingue également par la qualité de ses buts. A l’image de son coup franc contre Lens (15ème journée) ou celui (magistral) face à l’OM à l’Abbé Deschamps (23ème journée).
À lireTransferts : comment Michele Kang compte faire venir Endrick à l’OLLe week-end dernier à Reims, Gaëtan Perrin s’est contenté d’une passe décisive pour mettre son équipe sur orbite (un corner déposé sur la tête de Bair), pour la victoire de l’AJA qui sent bon le maintien. A 9 journées de la fin, Jubal et ses coéquipiers ont 10 points d’avance sur le barragiste (Le Havre) et 11 sur le premier relégable (Saint-Etienne).
