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L’OL a donné une véritable démonstration de sa force collective en Bourgogne. Sous les yeux de Guy Roux et de Paulo Fonseca, les Gones ont prouvé qu’ils pouvaient terminer sur le podium de la Ligue 1 grâce à ces 3 facteurs : le projet de jeu de Fonseca, la philosophie lyonnaise et les joueurs pour accomplir la mission Ligue des Champions.
Mikautadze, Cherki et Lacazette, 3 des 4 buteurs Lyonnais sont les attaquants de l’OL. Il ne manquait que le quatrième, Thiagi Almada pour que la fête soit complète entre Rhône et Saône. L’OL a montré au reste de la Ligue 1 que jouer tous les 3 jours était une excellente nouvelle pour garder le rythme. Il n’y a pas eu d’opposition de la LFP. Simplement un entraîneur qui a demandé à jouer, jouer et encore jouer pour garder la dynamique de ces dernières semaines.
Paulo Fonseca sait que l’OL a déjà connu une mésaventure en accordant du repos. C’était en 2010. L’OL avait eu un aménagement de son calendrier qui n’avait pas permis de se qualifier pour une finale de Ligue des Champions. Alors, qu’importe, les joueurs ont enchaîné et de quelle manière. Un trio qui marque et des joueurs portés vers un objectif club qui pourrait se transformer un peu plus d’ici la fin du championnat.
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Fonseca et la philosophie lyonnaise, un duo parfait
Pierre Sage en avait initié les bases, Paulo Fonseca en a fait une vraie fusée. Le Portugais adepte des relances courtes et du déséquilibre par la passe a donné à l’OL encore une autre dimension au jeu de possession. Il ne suffit pas de copier le Barça de Guardiola, bien au contraire. Le Portugais a joué sur la qualité de passe de ses hommes. Il suffit de voir la passe lumineuse de Tolisso en une touche dans la profondeur pour lancer Mikautadze et casser l’équilibre du bloc auxerrois.
C’est l’exemple parfait de la progression lyonnaise et des repaires de jeu voulus par les membres du staff portugais. Depuis son arrivée, l’OL tourne et marque beaucoup de buts. En encaisse aussi, au moins un par match. En revanche, il y a la notion de spectacle et de l’identité lyonnaise qui revient à plein nez.
À lireCe joueur de la Juventus qui met déjà le feu au mercato d’hiverLyon n’a été mis en difficulté que par lui même. En effet, la défense lyonnaise a perdu un ballon bêtement par Almada puis la tendresse de Kumbedi avait permis à Auxerre de revenir à un but des Gones. Sans paniquer, les coéquipiers de Corentin Tolisso ont remis le pied sur le ballon et breaker en toute fin de rencontre avec Alexandre Lacazette.
Le jeu en une touche, une spécialité lyonnaise
Il aura fallu 2 mois et demi à Paulo Fonseca pour mettre sa philosophie en place. Il n’y a qu’à voir la progression de Lucas Perri dans la relance au pied et le modèle de relance lyonnais. Un modèle qui fait terriblement mal sur la longueur du terrain. A plusieurs reprises, Auxerre a eu des difficultés pour contrer le système de relance des Gones. Alors que le calendrier se densifie, l’OL n’a jamais été aussi heureux d’enchaîner les rencontres.
Pour le plus grand plaisir des supporters, le rythme des 3 jours est ce qui convient le mieux au septuple champion de France. De plus, le jeu à la lyonnaise a repris le dessus pour une équipe il y a un an et demi aux portes de la Ligue 2.
Le fruit d’un travail de deux ans sous l’égide de John Textor dans la reconstruction du club. Bien que les problématiques financières soient toujours d’actualité. Lyon régale par son jeu et ses fulgurances et compte bien accentuer la performance sur les deux tableaux pour faire partie intégrante des 32 équipes de la prochaine Ligue des Champions.
Paulo Fonseca doit bien ça à ses joueurs et son club après son exclusion en championnat. Mieux que cette parenthèse désagréable, il y a bien une osmose entre lui et l’OL par le jeu, le football et les émotions.
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