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Ligue 1 : un top 6 qui se dessine avec Nice en surprise

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Tous les gros ont gagné. De Paris à Nice en passant par Marseille puis Lyon et Lille, les favoris aux places européennes ont tenu leur rang à l’issue de cette 22ème journée de championnat. De là à exclure Strasbourg et Lens, il est un peu tôt. Mais quand même, il y a bien une logique du top 6 en Ligue 1.

Si le titre de champion de France est promis au PSG, la bataille pour la deuxième, troisième et quatrième place du championnat fait rage. De l’OM à l’OL, il y a 10 points qui les sépare. Les deux olympiques savent que tout peut arriver sur les 12 dernières journées de championnat. Lyon le sait mieux que quiconque entre l’année dernière et les folles remontées au classement. Dans la lutte pour la Ligue des Champions, qui a le plus à perdre ?

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Le PSG tranquille et à son rythme

Le Paris-Saint Germain ne risque plus rien ou presque. Avec 10 points d’avance, il se permet de regarder ses poursuivants se battre pour la Ligue des Champions. Le club de la capitale est invaincu sur l’ensemble du championnat. Mieux, il a aligné un 34ème déplacement consécutif dans l’Hexagone sans la moindre défaite. De la maîtrise et des échéances qui sont excellentes pour les troupes de Luis Enrique.

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L’entraîneur espagnol avait prévenu tout son petit monde que sans Mbappé, le PSG serait meilleur. Un choix payant pour le coup après une campagne européenne poussive. Dembélé a complètement changé de braquet pour porter le club bleu marine vers de nouveaux sommets européens.

L’OM, l’avantage du match tous les 7 jours

L’Olympique de Marseille garde un œil sur ses poursuivants. Le club de la capitale des Bouches du Rhône reste concentré avec une deuxième place à préserver et à protéger pour les semaines à venir. Pour Marseille, une qualification directe en Ligue des Champions semble vital pour les finances du club. L’OM s’assure un joli pactole avec 4 matchs européens à guichets fermés dans son antre du Vélodrome.

La nouvelle version du stade n’a pas accueilli de Ligue des Champions depuis sa rénovation. Seule la Ligue Europa est le témoin d’une ambiance mythique sur le Vieux Port. L’OM ne veut pas se cracher et avec un Greenwood en pleine forme. Les Phocéens ont une vraie carte à jouer.

D’abord, parce que l’OM a toujours été très performant sur un seul match en 7 jours. Ensuite, parce que sa profondeur de banc parle pour lui. Le recrutement de Gouiri permet à De Zerbi d’épaissir un peu plus le côté technique de son effectif.

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Avec 4 points d’avance sur Nice et Lille, les Phocéens ont aussi la vigilance de regarder derrière avec 6 points d’avance sur Nice et Lille. Pas question de faire un accident pour protéger Rabiot d’une mésaventure en fin de saison.

Nice, la surprise du 3ème

On attendait pas les Aiglons à ce niveau. Franck Haise aime les challenges quasiment surprenants. L’ancien entraîneur du RC Lens avait amené les siens directement en Ligue des Champions il y a deux ans. Désormais, c’est le GYM qui goûte aux délices de son entraîneur français. Bien mal au point avant les fêtes, les Aiglons ont redressé la tendance directement après les fêtes. Ils se retrouvent à menacer Lyon, Lille et Marseille d’une troisième place sur le podium.

Les rouges et noirs ont été aidés par une équipe retrouvée sur le plan collectif et avec un onze de départ enfin stabilisé. Malgré le carnage de la coupe d’Europe, le club de la Côte d’Azur possède le calendrier idéal pour conforter cette troisième place. Dans 15 jours, le duel contre l’OL sera déterminant pour savoir si les Aiglons sont des prétendants confirmé au podium.

Franck Haise réussi le pari de mener à bien un projet peu lisible pour lui et son staff. L’ancien nordiste a pour le moment bénéficié de la clémence du projet niçois pour s’installer et durer. Nul doute qu’en cas de qualification pour la Ligue des Champions, Ineos mettra des sous pour le mercato d’été.

Lille et Genesio, le mariage parfait

Le LOSC de Bruno Genesio poursuit sa route en Ligue des Champions. Le Français a parfaitement négocié l’héritage de Paulo Fonseca et sa place de barragiste en Ligue des Champions. Les Lillois sont toujours engagés dans une folle course à la troisième place et ont sacrifié la coupe de France.

Son match nul et sa défaite aux tirs au but ont été un accident de parcours alors que les Dogues avaient eu les meilleures occasions. Pour Genesio c’est l’occasion de s’affirmer comme un acteur régulier aux places prestigieuses.

Les pensionnaires du stade Decathlon Arena ont bien conscience que la Ligue des Champions se joue à court terme avec ce huitième de finale. Reste à connaître l’adversaire pour les Lillois qui ont forcément un oeil sur la suite de la compétition.

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Bruno Genesio sera craint par toute l’Europe avec ses exploits en la matière sur la scène européenne. Il a battu Ancelotti et Mourinho sur la même année civile.

Monaco, le doute permis

L’AS Monaco a surpris tout son monde avec une défaite qui l’oblige à un exploit lors du match retour à Benfica. Le club de la Principauté a multiplié les déconvenues depuis un trimestre. En réalité, la prolongation du technicien monégasque a semble t-il freiné les ambitions monégasques.

Monaco ne pourra pas se permettre de louper la Ligue des Champions. En premier lieu, elle est vitale pour les finances du club qui vit essentiellement des droits TV et des revenus de la Coupe d’Europe. On ne peut pas dire que Monaco compte sur son stade de 18 000 places pour briller sur la billetterie.

Malgré un contexte économique et financier très favorable, le club marque le pas depuis la guerre en Ukraine. Après plusieurs rumeurs de vente, Monaco veut se montrer sur la scène européenne. Reste à connaître réellement les intentions rouges et blanches qui devront marquer au moins deux fois pour se mettre à l’abri.

L’OL, dans la course à la Ligue des Champions

Lyon revient fort depuis la nomination de Paulo Fonseca. L’éviction de Pierre Sage a sonné comme un coup de semonce entre Rhône et Saône. Avec la fin du mercato, l’OL se remet à gagner et devra faire un sprint remarquable pour se remettre sur le podium. Les Gones n’ont pas le choix que de réaliser une série dont eux seuls ont le secret. Il le faudra pour éviter une déconvenue supplémentaire pour les finances du club.

John Textor sait que la Ligue Europa n’est pas suffisante pour permettre à l’OL de mener bon train. Son modèle est calqué uniquement sur une participation annuelle à la Ligue des Champions. Le tout, pour dépasser les 300 millions d’euros de chiffre d’affaires tout en restructurant complètement son assiette économique et financière. L’OL n’a plus le choix que de la performance. Les 3 prochains matchs seront déterminants pour l’aventure européenne des Gones.

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