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PSG – ASTON VILLA (21H)
Après l’exploit de Liverpool, tout le monde s’attend à voir le PSG passer sans encombre l’obstacle Aston Villa. C’est le principal danger de cette double confrontation, mais après l’exemple Dortmund, le club de la capitale est prévenu.
Combien d’exemples le prouvent ? Même si c’est plus fréquent dans les sports individuels (notamment le tennis), c’est un phénomène auquel on n’échappe pas : après un exploit XXL, on a du mal à enchainer. Pour le PSG, le dernier exemple en date est significatif. Après l’exploit contre Barcelone la saison dernière en quart de finale, les Parisiens se sont ratés contre Dortmund alors que tout le monde les voyaient en finale.
Contrairement à la saison dernière, le PSG offre plus de garanties dans le jeu
Il y a toutefois une différence de taille : cette fois, le PSG offre de réels garanties dans le jeu. A tel point qu’il est difficile d’envisager qu’il produise face à Aston Villa, le même genre de prestations que face à Dortmund la saison dernière. Même s’il ne faut pas oublier les occasions franches (poteaux, barres…) que Mbappé et ses partenaires s’étaient procurées.
À lireLa leçon des supporters nantais aux NiçoisAvant le défi qui attend les Parisiens, on est en droit d’avoir une certitude : une élimination face à Aston Villa passera obligatoirement par une grande performance des Anglais, doublée d’un mauvais concours de circonstances à leur désavantage. Ce qui peut arriver en football, c’est d’ailleurs un des intérêts majeurs de ce sport.
Luis Enrique : « Le contrôle des émotions, c’est la clé »
A l’approche de ce match, Luis Enrique ne se trompe pas : « Le contrôle des émotions, c’est la clé » explique l’entraîneur parisien. Avant d’ajouter : « Les favoris dans le foot, ça n’existe pas (…) Il faudra faire ce qu’il faut et qu’on mérite la qualification sur le terrain. C’est une double confrontation ouverte et très compliquée pour les deux équipes ».
Le message est passé : il n’y a pas de favori. Se sentir en danger, c’est une des garanties de bien faire. A l’image du match joué à Anfield Road en huitième retour. La présence d’Unau Emery sur le banc d’en face est forcément une des raisons supplémentaires pour se motiver. Au PSG de faire en sorte que le Basque ne reconnaisse plus ce PSG qu’il a dirigé entre 2016 et 2018.