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Ligue des Champions : José Mourinho, retour vers le futur…

CHELSEA – BENFICA (21H)

José Mourinho revient dans le club où il a construit sa carrière. Avec beaucoup de haut, mais aussi des bas.

10 ans (moins 2 mois et demi) après avoir été viré de Chelsea, José Mourinho fait son grand retour à Stamford Bridge en Ligue des Champions. Si The Spécial One est déjà revenu à de nombreuses reprises dans le stade où il est est devenu ce qu’il est (il été sacré champion à trois reprises), c’est la première fois qu’il revient, en tant qu’adversaire, pour y disputer un match de Ligue des Champions.

Passé sur le banc de Chelsea entre 2004 et septembre 2007, puis entre 2013 et décembre 2015, José Mourinho est à chaque fois parti fâché. Si, en septembre 2007, son départ est officiellement présenté comme « amiable », en revanche, en 2015, il a été écarté à la suite d’une série de mauvais résultats. C’était à une époque révolue, et même pas un mauvais souvenir. 

« Chelsea appartient à mon histoire, j’appartiens à celle de Chelsea »

Dix ans plus tard, le club anglais est ancré à jamais dans la vie du technicien portugais. « C’est un stade où j’ai gagné trois Premier League », a-t-il expliqué dans un entretien à l’UEFA. « Chelsea appartient à mon histoire, j’appartiens à celle de Chelsea. Mais c’est le football : ils veulent gagner, je veux gagner. »

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La confrontation de cette deuxième journée de Ligue des Champions reste indécise. Sur le papier, il y a encore un mois, on n’aurait pas donné cher des chances des Portugais, mais depuis que Mourinho est arrivé, Benfica n’a toujours pas perdu. Sans être brillante, l’équipe est solide. Laborieuse, mais solide. « En ce moment, l’équipe n’a pas d’identité, elle vit dans une zone grise entre les idées de l’entraîneur précédent et les miennes », reconnait le technicien portugais.

En face, Enzo Maresca est retombé de son nuage depuis la claque infligée au PSG en finale de la Coupe du monde des clubs. En Premier League, les Blues n’ont pas gagné le moindre match en septembre (un nul et deux défaites) et pointent à la 8ème place au classement, malgré les 345 millions d’euros investis en transferts. Pour couronner le tout, Maresca est privé de son meilleur joueur, Cole Palmer. 



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