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L’OL réalise sans aucun doute le meilleur début de saison de son histoire dans un grand paradoxe sportif. La plus faible équipe en matière de budget a réussi là, où ses prédécesseurs glorieux ont échoué. Même si cela ne les a pas empêché de gagner 7 fois la couronne nationale. Lyon se sait verni par la réussite et dans l’obligation d’améliorer son apport offensif au plus vite.
Faut-il y voir un signe que le destin aime propulser les faibles à la hauteur des sommets. Quoique dans l’histoire du football, il y a eu des épopées que même la Coupe de France peut ressortir. L’OL fait partie de cette histoire du foot où l’irrationnel domine la mathématique comme jamais. En état de mort cérébral en plein coeur de l’été, voilà que le club titille le PSG avec 15 points sur 18 engrangés. Un exploit quand on sait que le budget entre les deux clubs est un multiple de 9.
L’OL n’en a que faire et s’est reposé sur l’intelligence de faire peu mais mieux. C’est ainsi que quand on a pas beaucoup de ressources, il faut savoir l’optimiser ou la rationaliser comme dirait un économiste dans le jargon. Lyon a très bien compris le principe et l’applique à la lettre. Cette version Easy jet à l’OL, n’en déplaise à Fly Emirates, pourrait bien créer la surprise en cette saison si particulière.
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Fonseca sans pression et la confiance du vestiaire
Il est bien loin le temps où il dégoupillait un soir de match contre le RC Lens. Le Portugais avait écopé d’une lourde sanction encore en vigueur jusqu’au 30 novembre. Qu’à cela ne tienne, le technicien lusitanien a parfaitement pris en main une équipe dont il sait plus maigre que l’an dernier. Pour autant, sa philosophie de jeu a parfaitement fonctionné.
À lireAlain Roche s’en prend à Roberto De Zerbi : « Il est en France, il pourrait faire l’effort »D’abord parce qu’il a avec lui des leaders qui sont tombés sous sa coupole. Corentin Tolisso disait que l’entraîneur portugais avait une analyse très fine de ses adversaire et permettait à son équipe de se renouveler à chaque match. Des mots forts qui illustrent tout le bien que peut avoir Fonseca sur un groupe jeune. Et en plus, il gagne des chocs. Lens, Lille et Marseille pour ne citer que ces équipes.
C’est un gros plus pour l’aventure de Fonseca qui amène l’OL vers un sommet dont personne ne le pensait capable. Paulo Fonseca évolue sans pression et a déjà atteint quasiment la moitié de l’objectif maintien. Et puis l’OL joue un jeu dont on a rarement vu pareille partition. Encore une fois, il est surprenant ce club quand il fait face à la crise.
Une équipe devenue muraille de Chine
Mis à part les 3 buts concédés à 10 contre 11 contre Rennes. Lyon s’est toujours imposé sans encaisser de buts à 11 contre 11. Mieux encore, les Gones ont mis fin à une série de 60 matchs consécutifs à Pierre Mauroy où le LOSC avait pris ses habitudes. Un but inscrit durant cette série. l’OL y a mis fin avec beaucoup de réussite.
La faute à un quatuor défensif de très haute volée. La charnière centrale revit comme jamais avec Mata et Niakathe. Les deux centraux pilotent la défense et le milieu de terrain comme un commandant en chef. l’OL défend en équipe ce qui change la donne. La question que tout le monde se pose, c’est le temps que cela va durer. Le calendrier de l’OL pourrait lui donner des idées de poursuivre ce rêve en tête de la Ligue 1.
Un fond de jeu à développer pour Tolisso
Corentin Tolisso se satisfait de la bonne dynamique des points que son club veut épaissir. Le capitaine de l’Olympique Lyonnais a tout de même appelé à un fond de jeu à soigner. Car il le sait comme ses compères, que l’OL ne pourra pas jouer le championnat de cette manière.
Tolisso comme Fonseca et Masiel savent bien qu’à Lille, le hold up n’était pas loin. Lyon sait plier mais n’a pas rompu. La réussite des rouges et bleus va fuir à un moment donné. Le capitaine Lyonnais veut donc affaiblir ce facteur par une meilleure maîtrise de leurs matchs à venir. Ce sera essentiel pour vibrer aux côtés du PSG ou de l’OM. Dans un championnat où Lyon est un petit poucet budgétaire.
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