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Un peu plus de 24 heures avant le déplacement à Auxerre pour le compte de la 11ème journée, la tension monte à Marseille. Sur une dynamique impressionnante depuis le début de saison, les hommes de Roberto De Zerbi restent sur trois contre-performances qui font tâche.
Face à Angers, l’occasion ratée
Après les deux défaites de rang, à Lisbonne en Ligue des Champions et à Lens, en Ligue 1, les Olympiens sont passés à côté de l’occasion de prendre la tête de la Ligue 1, en faisant un laborieux match nul face à Angers, qui lutte pour le maintien (2-2).
Un match compliqué pour les Marseillais, durant lequel l’entraîneur italien a fait trois changements à la mi-temps, signe de sa colère, alors que le score était de 1-1. Matt O’Riley (à la place d’Arthur Vermeeren), Benjamin Pavard (à la place d’Amir Murillo) et Robinio Vaz (à la place d’Angel Gomes) sont ainsi entrés en jeu, pour un résultat tout aussi pathétique. En dehors de la prestation du jeune attaquant marseillais, De Zerbi n’a pas constaté beaucoup de changement.
De Zerbi met la pression sur ses joueurs
C’est avec fatalité et une grosse pointe d’agacement que l’entraîneur de l’OM avait abordé la question après la rencontre. « Si quelqu’un n’est pas bon, selon moi, il faut le changer. C’est mon travail, je prends ma responsabilité », a expliqué De Zerbi. « Ça ne veut pas dire qu’ils sont les seuls fautifs de cette mauvaise première mi-temps. Ce n’est pas la faute de Murillo, Vermeeren et Gomes… Je peux même vous dire que l’un d’entre eux sera sûrement titulaire à Auxerre samedi »
À lireL’OM à la chasse aux mauvais souvenirUne façon de dire qu’il en voulait à l’équipe toute entière de la prestation fournie face au 15ème de Ligue 1. Une première dans cette série de contre-performances, après avoir clamé que son équipe aurait mérité de gagner contre le Sporting Portugal et à Bollaert.
Auxerre, un déplacement mal placé chez la bête noire de l’OM
Le problème, c’est que, à quatre jours de la réception de l’Atalanta, pour un match qui peut faire basculer l’avenir des Olympiens en Ligue des Champions, les blessés s’accumulent (Gouiri, Weah, Balerdi, Medina, Nadir…) et De Zerbi doit avant tout penser à protéger ses joueurs de nouveaux pépins physiques. La marge de manoeuvre est très étroite.
L’autre problème, c’est que les Bourguignons restent sur une série terrible de 4 défaites et 1 nul, qui les a plongé à la 17ème place. Le tout sans démériter sur le plan du jeu. L’équipe qui la saison dernière avait battu deux fois les Marseillais, au point de les faire dégoupiller, va vendre très chèrement sa peau.
Auxerre et Atalanta : deux matchs largement à la portée de l’OM
Pour mettre tous les atouts de son côté, l’OM a décidé d’aborder le déplacement à l’Abbé Deschamps dans le calme et la sérénité. En interne, tous les discours vont dans ce sens. A deux points du PSG, et un point de Monaco, 2ème, l’OM reste plus que jamais en course pour le top 3 de la Ligue 1. En Ligue des Champions, un succès contre les Italiens, seulement 9èmes de Série A, placerait les Marseillais en bonne position pour terminer dans les 24. Deux rencontres largement à la portée des hommes de De Zerbi. Le revers de la médaille, c’est que le niveau des adversaires oblige Marseille à gagner pour éviter la crise…
