Auteur d’une très belle rentrée à Barcelone, titulaire face à Auxerre et à Lille, l’ainé des frères Hernandez a bien digéré sa dernière grosse blessure au genou. Une bonne nouvelle pour le PSG et les Bleus. Photo : Paté kroute – CC BY 3.0
C’est une des bonnes nouvelles du début de saison des Parisiens. Revenu à la compétition début décembre 2024, après sa deuxième rupture du ligament croisé, Lucas Hernández monte en puissance. Le défenseur polyvalent (latéral gauche ou défenseur central gauche), est de nouveau prêt à apporter des solutions intéressantes, à Luis Enrique et à Didier Deschamps chez les Bleus. Rappelé en sélection, le champion du monde 2018, arrêté 6 mois entre mai et décembre 2024 s’est accroché et se rapproche aujourd’hui de son meilleur niveau.
Au PSG, la concurrence a ralenti le processus, mais lui a aussi donné du temps
Une évolution normale quand on sait qu’il faut au minimum autant de temps pour se remettre d’une grave blessure, que le temps passé à l’infirmerie. A Paris, la concurrence a forcément ralenti un peu le processus de retour en forme, mais sans décourager le joueur né à Marseille, qui a pu prendre son temps pour revenir.
Auteur d’une très belle rentrée à Barcelone, quand Luis Enrique a décidé de faire monter Nuno Mendes d’un cran, l’ancien du Bayern a sécurisé le flanc gauche, avec des interventions très solides qui ont fait du bien à l’équipe. S’il n’a pas récupéré une place de titulaire avec son club, comment équipe de France (il a quand même été titulaire lors de la victoire contre l’Allemagne en Ligue des Nations, en juin dernier), l’ainé des Hernandez vient d’enchaîner deux titularisations très intéressantes avec le PSG (90 minutes de jeu contre Auxerre et 68 minutes à Lille).
Didier Dechamps a salué e retour en forme du Parisien. « Lucas est bien et a plus de temps de jeu, je pense que la sélection lui a fait du bien aussi, même s’il a eu à jouer latéral, il est plus dans un rôle d’axial, c’est dans ce rôle que je le prends » Un poste où Lucas figure derrière Saliba, Upamecanot et Konaté dans la hiérarchie. Pour l’instant.
