Luis Enrique persiste et signe. N’en déplaise aux observateurs, qui réclament à corps et à cris des transferts au PSG (après avoir dénoncé les dépenses bling-bling du club), l’entraîneur espagnol continuent de rester droit dans ses bottes. Il y a eu très très peu de mouvements au PSG cet été, et cela devrait encore être le cas cet hiver. Le tout malgré les nombreux pépins physiques qui ont secoué le club de la capitale lors de cette première partie de saison.
Après la victoire nette et sans bavure de Paris face au Havre (3-0), lui permettant de reprendre la première place, deux points derrière ses poursuivants (l’OM et Lens), malgré une équipe très remaniée, Luis Enrique a une nouvelle fois expliqué sa philosophie. L’entraîneur parisien est revenu sur la place laissée aux jeunes formés au club.
« C’est plus facile pour un titi, français, de jouer au PSG, que de dépenser beaucoup d’argent sur un joueur qui vient d’un autre club »
« Ce qui est important pour ces joueurs, c’est qu’ils aient des minutes de jeu importantes, qui ont de la valeur », a commenté Enrique . « S’ils entrent en jeu quand tu gagnes 4-0, ça n’apporte rien. Je suis très motivé à l’idée de donner des minutes aux titis qui ont le niveau. Je ne fais pas de cadeaux. Ndjantou a mérité de jouer, Mbaye est dans un moment difficile, il manque un peu de confiance, mais je reste calme et confiant. »
Pour l’entraîneur du PSG, c’est justement cette politique qui barre la route à des recrues de renom, comme les médias aimeraient en voir. « C’est important pour moi et pour le club de donner de la confiance aux joueurs du centre de formation. Les joueurs pour lesquels on considère qu’ils ont le niveau, ils vont avoir de la confiance et c’est pour ça qu’on ne signe pas de joueurs extérieurs ».
L’ancien entraîneur du Barça a été un peu plus loin dans son analyse. « C’est plus facile pour un titi, français, de jouer au PSG, que de dépenser beaucoup d’argent sur un joueur qui vient d’un autre club », repoussant les critiques sur le manque de profondeur de son effectif, pas épargné par les pépins physiques.
À lireLe niveau de la section féminine fait honte au PSGLe parcours du PSG en Ligue 1 (leader, avec la meilleure défense et une seule défaite) et en Ligue des Champions (5ème au classement, avec 3 victoires pour une seule défaite) lui donnent pour l’instant raison. Avant la réception de Tottenham, mercredi, Luis Enrique avait largement remanié son équipe, avec moins de la moitié des titulaires au coup d’envoi.
